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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 10:09

Plusieurs applications pour téléphone mobiles existent pour contrôler l’activité de son enfant sur son téléphone portable. L’idée peut paraitre séduisante et permet de vous aider « à surveiller vos enfants et à les protéger de la pornographie, des prédateurs en ligne, du cyberharcèlement, et d’autres menaces. ».

Mais ce type d’application ne se limite pas à ce seul usage, on peut surveiller d’autres choses tel que les journaux d’appels, les messages, l’activité sur les réseaux sociaux etc.

L’application doit être installée physiquement sur le téléphone. Mais l’icône sera seulement temporaire lors de l’installation. Elle sera automatiquement supprimée une fois le processus de configuration terminé. On peut ainsi surveiller un proche à son insu.

Dans le détail voici les choses qui sont couvertes par une de ces applications espion moyennant un coût de 39 euros par mois :

    •    Journal des appels

    •    Messages texte

    •    Position GPS

    •    Geofencing

    •    Wifi

    •    Traqueur de SIM

    •    Contacts

    •    Applications

    •    Activités du calendrier

    •    Historique du navigateur

    •    Signets

    •    Photos

    •    Vidéos

    •    Email

    •    Mémos vocaux

    •    Documents

    •    Enregistreur de frappe

    •    Faire les captures d’écran

    •    WhatsApp

    •    Facebook

    •    Snapchat

    •    Skype

    •    Line

    •    Kik

    •    Viber

    •    Instagram

    •    Tinder

    •    WeChat

    •    QQ

    •    Hangouts

    •    Alertes Mots-Clés

L’application, si elle n’est pas une arnaque, peut donc tout surveiller de ce qui se trame sur un téléphone. Et propose donc d’enregistrer ce que chacun tape sur son téléphone. On est là bien loin d’un simple contrôle parental. Cette application est testée par de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux ou Youtube et c’est bien souvent pour surveiller un partenaire conjugal.

La surveillance est désormais offerte à la portée de tous pour le meilleur et sans doute pour le pire…

 

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 10:05

C’est un procès qui aura traîné des années qui s’est ouvert le 4 octobre dernier à Amiens. 843 anciens salariés de l’usine Goodyear d’Amiens Nord veulent faire condamner devant le tribunal des Prudhommes la fermeture de leur usine et obtenir une indemnisation du groupe car ils jugent que ces licenciements n’avaient pas de cause économique sérieuse. Compte tenu du nombre d’ouvriers victimes, le tribunal avait dû réquisitionner le Zénith d’Amiens.

Le courageux délégué CGT de l’usine Goodyear Amiens Nord, Mickael Wamen qui, avec ses camarades et l’appui de l’avocat Fiodor Rilov, a empêché Goodyear de fermer l’usine pendant plus de dix ans, souligne “Que Goodyear ait fermé l’usine en 2014, alors qu’il y avait eu une année record sur ses bénéfices, c’est inadmissible, comme c’est intolérable qu’un groupe qui fait près de 2,7 milliards d’euros de profit net après impôt, après avoir payé les actionnaires, vienne dire “On se doit de fermer l’usine car ça met en péril notre compétitivité”.

En 2007, le patronat de l’usine d’Amiens exige que les centaines d’ouvriers passe à un rythme de travail de 4x8h : deux jours de travail le matin (4H-12h), deux jours de travail l’après midi (12h-20h), deux jours de travail la nuit (20h-4h) et un jour et demi de repos. Une organisation du travail inhumaine. Les travailleurs refusent, et le patronat prend prétexte pour entamer la fermeture de l’usine, alors que la production est dans les faits reportée dans ses usines d’Europe de l’Est. 

Une délocalisation qui ne dit pas son nom et pour laquelle la multinationale ne veut pas payer les indemnités aux ouvriers dont elle ferme l’usine. Une délocalisation dont sont complices les gouvernements Sarkozy, Hollande-Macron.

 

Quatre ans plus tard sur les 1143 ouvriers licenciés, 700 sont toujours au chômage et seulement 120 ont retrouvé un emploi en CDI. 12 ouvriers sont morts, dont 9 ont mis fin à leurs jours.

Ce que chacun sait, et il sera difficile de l’ignorer pendant le procès, c’est que la vraie raison de la fermeture de l’usine Amiens Nord, usine sans aucun doute rentable, c’est que Goodyear a, de fait, délocalisé – grâce à l’euro et à l’Union Européenne – la production dans ses usines à très bas salaires des pays de l’Est, pour gonfler encore plus ses milliards d’euros de profit.

 

Le tribunal a renvoyé son jugement après un délibéré au 16 mai prochain. Autant dire une éternité pour les centaines d’ouvriers au chômage qui, pour la quasi totalité de ceux qui n’ont pu accéder à la retraite, vont se retrouver en fin de droits alors qu’il n’y a aucun emploi dans une région sinistrée par les fermetures d’usine.

 

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 10:00

On ne cesse de rebattre les oreilles de l’opinion à propos du changement climatique ; phénomène présenté comme le risque suprême, celui qui menace la survie de notre espèce. Il ne manquerait sans doute pas d’experts pour battre en brèche un tel postulat, mais ils n’ont pas droit à la parole, le réchauffement étant devenu, par la volonté des « élites », une théorie axiomatique.

Au lieu de brandir sempiternellement la même menace, les tenants de la peur feraient mieux d’appréhender un danger beaucoup plus critique que le climat : la démographie.

Il est à craindre que, dans ce domaine, la croissance africaine ne sonne, à court terme, le glas du monde. Comment la terre pourrait-elle en effet assimiler les milliards d’habitants supplémentaires que promettent, là-bas, les plus pondérés des scientifiques ? Une perspective apocalyptique que les institutions nous dissimulent, comme le médecin tait son diagnostic à un moribond.

Laissons parler les chiffres :

Alors que la fécondité de l’Europe et celle des USA a chuté au-dessous du seuil de renouvellement de la population, celle du continent noir est exponentielle. Dans certains pays, son taux atteint près de 8 enfants par femme. Compte tenu des usages locaux, on compte au Sahel des progénitures moyennes de 14 individus par homme !

Il existait environ 100 millions d’Africains en 1900 ; ils sont aujourd’hui 1,3 milliard, et seront 4,5 milliards en 2100. À cette époque, selon l’ONU, 1 habitant sur 3 vivra en Afrique. Cela signifie que la population de cette région augmente d’un million de personnes par jour, malgré la mortalité infantile, malgré les pandémies, les guerres, les famines ou l’émigration…

Pour que le taux de natalité baisse, il faudrait qu’une envolée économique soit conjuguée à une stricte régulation des naissances. Or, ni l’une ni l’autre de ces perspectives n’est au programme des prochaines décennies.  Comment du reste imaginer la globalisation d’une politique nataliste de type « chinois » dans un territoire aussi disparate, et, il faut bien le reconnaître, aussi archaïque que l’Afrique ?  Bien que le continent soit immense et généreux, il ne sera jamais en mesure de contenir les foules infinies qu’il va engendrer.

Réchauffement climatique ou non, les incidents que nous connaissons avec les migrants deviendront très vite des drames internationaux, des conflits épouvantables dont le monde ne se remettra pas.

 

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 09:53
Pour l’accueil de ce sommet et alors que le scandale des dépenses engagées pour accueillir le FMI gonflent en Indonésie, le gouvernement Indonésien avait interdit toute forme de manifestations. Y compris le sommet social qui devait être organisé par une cinquantaine d’associations et organisations. Bravant l’interdiction et pour défendre la liberté d’expression, une manifestation de protestation s’est rendue le 6 octobre devant le siège de la police à Denpasar.

 

Pour son sommet 2018, le Fonds Monétaire Internationale, l’un des organismes financiers mondial de la classe capitaliste pour écraser et exploiter les peuples, a jeté son dévolu sur l’ile de Bali en Indonésie. Le gotha de la finance capitaliste se rassemblait du 9 au 13 octobre sur la petite ile aux nombreux hôtels de luxe de Nusa Dua à Bali.

A quelques dizaines de kilomètre de l’ile de Lombok, frappée cet été par un séisme d’autant plus dévastateur qu’une large partie de la population vit dans la misère, et alors qu’un tsunami vient de ravager la province indonésienne de Palu dans les Célèbes mettant en exergue également l’incapacité de l’Etat dans ce pays faisant pourtant partie des 20 plus riches du monde à assurer la sécurité et les secours les plus élémentaires à sa population, l’Indonésie n’a pas hésiter à dépenser plus de 50 millions d’euros pour accueillir dans le luxe ce sommet.

La directrice du FMI – l’ex ministre française jugée coupable dans l’affaire Tapie en France – justifie la tenue de ce sommet par la nécessité de mettre en avant la “sucess story indonésienne”. Mais de quel succès parle t elle ? ou plutôt du succès de qui parle t elle ?

De celui de la mise en coupe réglée de ce pays, (le 4e plus peuplée du monde, le 16e plus riche – notamment en raison de ces ressources naturelles colossales) par les impérialismes occidentaux, réussie à la faveur, en 1965, de l’installation du régime fasciste de Soeharto à la suite d’un coup de force contre le président élu Sukarno – leader des pays non alignés. L’installation des Chicago boys ultra libéraux à Jakarta se fait dans un bain de sang, un véritable génocide qui fera près de 3 millions de morts parmi les militants et sympathisants du puissant parti communiste indonésien et de ses organisations syndicales, féministes et culturelles.

 

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 11:19

C’est M6info qui nous a appris cette excellente nouvelle : les radars rapportent de plus en plus à l’État et le cap du milliard d’euros de recettes est prévu par le projet de loi de finance 2019.

Voilà de quoi réjouir tout Français soucieux de réduire la dette du pays ! 4.700 radars s’y emploient, bientôt secondés par des voitures radar banalisées. Celles-ci ajouteront encore à la salutaire frayeur routière de l’automobiliste moyen. De quoi trouver d’intéressants débouchés à l’industrie pharmaceutique française des anxiolytiques, un effet bénéfique supplémentaire.

Ce n’est pas moi qui me poserais des questions vicieuses ou déplacées, du genre combien ont coûté ces 4.700 radars, coût qui réduit quand même un peu les bénéfices. Et, surtout, ce n’est pas moi qui oserais sortir du carcan des sacro-saintes écritures comptables où notre Président-banquier et inspecteur des finances maintient solidement le pays et ses habitants. Car un esprit frondeur et impertinent pourrait placer le problème de la dette sur un autre plan et se demander à qui la France doit sa « dette » ? Aux pays du Golfe ! Eh bien, tirons un trait de plume sur ces écritures comptables, achetons le gaz chez Poutine et nous verrons si le Qatar essaie de nous nuire. Cela pourrait donner un peu d’exercice à une compagnie de paras.

Cerise sur le gâteau, M6info nous informe de la dernière bouffée anti-moteur de madame Hidalgo : le motard ou l’automobiliste qui ne s’arrêteront pas pour laisser passer le piéton, désormais prioritaire, se prendra six points de moins grâce à 1.200 caméras qui mouchardent électroniquement dans Paris les insoumis, les pressés, les distraits. Plus de 80.000 PV distribués depuis janvier. Mais, Madame Hidalgo, à combien de mètres du bord du trottoir le piéton prioritaire devra-t-il se tenir ? Devra-t-il regarder, faire signe ? Hidal… go ou pas ?

Les points vont fondre et les moniteurs d’auto-école se frottent les mains. Ils iront en procession rendre grâce au futur maire de San Fernando (province de Cadix), son pays natal, s’il lui prenait l’envie de suivre l’exemple du plus Catalan des Français, j’ai nommé Manuel Valls.

Notons que seront exemptés les cyclistes qui roulent à contresens ou sur les trottoirs, les rats courant la nuit en sens interdit, les limousines à vitres fumées aux plaques illisibles et exotiques, les patins à roulettes et les trottinettes.

Bienvenue en Radarie, le pays des automobilistes libres et heureux !

 

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 11:14

« Franchies les lourdes grilles, les imposantes portes de fer du centre pénitentiaire de Lannemezan, c’est au parloir, un local exigu où l’on se serre autour d’une petite table de jardin, que j’ai rencontré le 5 septembre 2018, un homme debout, libre et d’une extraordinaire force physique et mentale.

Nous avons échangé longuement sur la vie en prison, le Proche-Orient et les pays de l’arc arabe, l’internationalisme, le nécessaire soutien à apporter aux prisonniers palestiniens – mineurs, femmes, leaders politiques… et bien d’autres sujets. Le lendemain, la visite s’est poursuivie avec des militants du Collectif de Tarbes pour la libération de Georges qui lui rendent visite régulièrement.

Georges est un détenu cultivé, curieux, accueillant et bienveillant, un homme qui continue le juste combat pour son idéal de révolutionnaire communiste internationaliste et pour la lutte contre l’impérialisme et le sionisme. Ce résistant embastillé, prisonnier exemplaire, se bat pour la justice sociale, l’émancipation des peuples et la libération de la Palestine sans jamais renier ses idées et son engagement.

 

Georges entamera sa trente-cinquième année derrière les barreaux, le 24 octobre prochain.

 

Qui est Georges Ibrahim Abdallah ?

Il est né le 2 avril 1951 dans le nord du Liban. À partir de 1975, son pays est plongé dans une guerre civile confessionnelle qui a forgé sa conscience politique. Il est le cofondateur, en 1979, des «Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises », un petit groupe marxiste anti-impérialiste.

Le 6 juin 1982, le Liban est envahi par l’armée israélienne avec la complicité des puissances occidentales. La guerre fait des milliers de morts parmi les civils. Les 16 et 17 septembre 1982, les phalangistes chrétiens libanais, sous le regard bienveillant des militaires israéliens, massacrent 5000 civils, principalement des femmes et des enfants, dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila. En réponse à cette barbarie, les combattants libanais et arabes portent alors la guerre contre le sionisme et l’impérialisme dans le monde. Les Fractions armées révolutionnaires libanaises se revendiquent comme mouvement de résistance.

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, Georges Ibrahim Abdallah est condamné à perpétuité, en 1987, par la Cour d’assises spéciale de Lyon pour « complicité d’assassinat » par les FARL, à Paris, du lieutenant-colonel Ray, attaché militaire adjoint des USA en France, et de Yacov Barsimentov, conseiller à l’ambassade d’Israël. Les États-Unis se sont constitués partie civile.

 

Selon la loi française, Georges Abdallah est libérable depuis 1999. La défense de Georges Abdallah a déposé neuf demandes de libération conditionnelle. À deux reprises, la justice française a estimé que Georges Abdallah pouvait être libéré à condition qu’il soit expulsé vers son pays, le Liban. Les États-Unis se sont systématiquement opposés à toute libération, même conditionnelle, de Georges Ibrahim Abdallah et ont, à chaque fois, obtenu satisfaction du pouvoir français.

La dernière exigence du département d’État américain remonte à avril 2014, sous la présidence de Barack Obama, lorsqu’il est intervenu auprès du gouvernement français pour empêcher la libération et le retour au Liban d’Abdallah. Le premier ministre Manuel Vals s’est empressé d’obtempérer et a refusé de signer l’arrêté d’expulsion !

Le 31 mars 2016, Jean-Claude Urvoas, l’ancien ministre de la Justice d’un gouvernement dit « socialiste », a osé déclarer sur France Inter: « Nous avons la peine perpétuelle réelle avec Georges Ibrahim Abdallah » réinstaurant une sorte de peine capitale en condamnant Georges Ibrahim Abdallah à demeurer « en prison en France sans avoir de perspective de sortie »,

 

Pour écrire à Georges…

Monsieur Georges Ibrahim ABDALLAH,

numéro d’écrou 2388/A221

CP de Lannemezan

204 rue des Saligues

BP 70166

65307 LANNEMEZAN

 

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 11:04
Les juges d’instruction ont refusé la demande de remise en liberté de Tariq Ramadan. Pourtant des échanges de textos ont été retrouvés dans le portable de « Christelle », qui démontreraient une relation tenue jusqu’à décembre 2009. Ces textos prouvent qu’il n’y a jamais eu de viol.

 

Les données des portables des protagonistes ont été versées la veille de la réponse à la demande de remise en liberté du Professeur. Rappelons ici qu’une partie de ce matériel (ordinateurs et portables) était en possession de la justice depuis février 2018, et le portable de Christelle aux mains des enquêteurs depuis avril 2018. Des échanges qui auraient pu prouver depuis le début qu’il n’y a jamais eu de viol. L’enquête aurait alors peut-être pris une toute autre tournure. Ce n’est pourtant que le 25 septembre que les analyses sont versées au dossier. Juste avant la potentielle remise en liberté qui s’annonçait.

 

Les principales raisons pour lesquelles Tariq Ramadan est emprisonné s’estompent de plus en plus au fur et à mesure que l’enquête se poursuit. Après un nouveau refus de la remise en liberté du Professeur Tariq Ramadan, ce mardi 25 septembre 2018, l’enquête aurait révélé des informations importantes sur le dossier de l’une des plaignantes, « Christelle », accusant Tariq Ramadan de viol, le 09 octobre 2009 en dévoilant des échanges de « textos » durant la période d’octobre à décembre 2009.

En effet, le rapport d’expertise informatique, remis aux juges le 25 septembre, démontrerait qu’il ne s’agit pas de viol mais d’une relation consentie. Une continuité d’échanges avec Tariq Ramadan entre octobre et décembre 2009, dont un texto très explicite de Christelle, le confirme :

« Si je passais un mauvais moment je serai partie je suis restée et je t’ai donné plus qu’à quiconque et ta peau me manque… Tu m’as manqué dès que j’ai passé la porte. »

 

Lire la suite de l’article sur reveilcitoyenmedia.com

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 11:00

 

 

Chers amis,

 

Me voici enfin libéré, après 13 mois de détention, dans une sombre prison de l’occupation. 13 mois sans jamais connaître le motif de ma détention. 13 mois sans savoir quand je retrouverai la liberté.

Je connais bien les prisons de l’occupant et son système carcéral mais cette nouvelle détention m’a confortée dans le fait que l’occupation s’acharne à briser des hommes, des femmes et des enfants. La prison est un moyen d’isoler collectivement les Palestiniens. Dans ces prisons, tout est fait pour nous enlever notre humanité.

Nous sommes coupés du monde, coupés de nos proches.

L’occupation restreint l’accès à la presse, aux chaînes de télévision afin que nous ne puissions pas nous informer correctement sur ce qui se passe dehors. Nous ne pouvons pas non plus librement étudier ni recevoir des livres ni aucun courrier. Nous y sommes coupés de nos familles, une seule visite par mois nous permet de voir nos parents de premier degré uniquement, pendant 45 minutes, derrière une vitre, par l’intermédiaire de téléphones, nos conversations personnelles étant minutieusement écoutées et analysées, afin d’exercer des pressions sur nous.

Certains détenus se voient parfois privés de cette visite, arbitrairement. Pour ma part, j’étais privé de ma femme et mon fils pendant ces 13 longs mois, une véritable torture psychologique pour nous trois.

Mais dans la pénombre de cette prison, il m’arrivait des rayons de soleil qui me réchauffaient le cœur. Mes avocats et parents me tenaient informés durant les parloirs de la mobilisation en France, en Belgique et même plus loin dans le monde. De retour dans ma cellule, j’en informais mes codétenus.

Je tiens à vous remercier tous et toutes très chaleureusement pour votre mobilisation, vos actions diverses et variées, les rassemblements, les débats, les projections de film, les nombreuses affiches collées, pétitions signées, tracts distribués, les interpellations du gouvernement, les propositions de se constituer otage en échange de ma liberté, tout ce que vous avez fait m’a profondément touché. Je dois vous le dire aujourd’hui.

Merci aux citoyens, aux militants des partis politiques, d’associations et de syndicats, aux avocats, aux artistes, aux intellectuels qui ont plaidé en ma faveur durant tout ce temps et qui n’ont absolument rien lâché...

 
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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 10:58
À l’est de Paris, un superbe parc où l’on oublierait presque le tumulte de la ville recèle l’un des secrets les mieux gardés de la capitale. Le bois de Vincennes cache une sombre réalité. C’est là que travaillent 150 esclaves.

 

Si l’offre fleurit, c’est d’une part à cause des réseaux sans scrupules de traite des êtres humains basés au Nigeria, pour lesquels la crise des migrants a constitué une opportunité en or, et d’autre part du fait de ce que la Police décrit comme une vague apparemment sans fin de jeunes Nigérianes tentant désespérément de parvenir en Europe.

Quant à la demande, selon la Police, il existe un nombre apparemment inépuisable d’hommes disposés à fermer les yeux sur la réalité pour profiter de rapports sexuels à bas prix. Pour répondre à cette forte demande, jour et nuit, de services sexuels extrêmement bon marché, ces femmes sont réduites en esclavage. Autrefois, les services sexuels étaient vendus 20 à 40 euros, mais les tarifs sont aujourd’hui tombés à moins de 10 euros. Ces jeunes femmes sont donc forcées de multiplier les passes pour payer les réseaux de proxénètes.

 

En France, la loi punit les clients et non les femmes, condamnant ainsi l’achat plutôt que la vente d’actes de nature sexuelle. Par conséquent, la police ne peut entrer en contact avec les femmes que lorsqu’ils interpellent un homme sollicitant des services sexuels, mais ce n’est pas pour autant que la communication est établie. Il faut du temps et plusieurs rencontres pour les amener à parler, car on leur a appris à ne faire confiance à personne.

La police se heurte également à une autre difficulté. En effet, les femmes sont régulièrement envoyées d’un bout à l’autre de l’Europe, ce qui empêche les autorités de constituer des dossiers assez solides pour démanteler ces réseaux. Selon la Police, “une jeune femme qui se prostitue à Turin devra d’abord passer par Naples et Rome, puis vendre ses services à Paris, avant de s’établir à Grenoble, pour finir à Amsterdam… Comme tout esclave, elles passent de main en main, sont revendues d’une mère maquerelle et d’un réseau à l’autre. Elles sont constamment déplacées.”

 

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 10:50

Hella Kherief a-t-elle payé le fait d'avoir parlé à la télévision des maltraitances dans les maisons de retraite ? Cette jeune femme était l'une des rares à témoigner à visage découvert dans une enquête du magazine "Envoyé spécial" de France 2, diffusée le 20 septembre dernier. Mais le lendemain de la diffusion, un hôpital dans lequel elle venait de signer un CDI a mis fin à sa période d'essai, "sans explications", raconte Julie Pichot, la journaliste qui avait recueilli son témoignage, dans un post Facebook publié mardi 2 octobre.

 

Dans l'enquête d'"Envoyé spécial", Hella Kherief racontait, et même filmait, l'abandon des pensionnaires d'un Ehpad dans lequel elle effectuait une mission d'intérim d'une nuit. "Ces deux dames sont devant l'ascenseur depuis au moins une heure, une heure et demie", commentait notamment la jeune femme sur les images, où l'on pouvait voir une pensionnaire proposer de la payer pour avoir droit à de l'eau. Elle expliquait que, cette nuit-là, elles étaient deux aides-soignantes et une femme de ménage pour s'occuper de 94 personnes.

Ce n'est pas la première fois qu'Hella Kherief témoignait sur ce sujet. Avec trois autres employées d'une même maison de retraite du groupe Korian, elle avait déjà alerté sur les conditions des employés et des patients dans l'émission "Les Pieds sur terre" de France Culture, en 2016, puis dans "Pièces à conviction" sur France 3, l'an dernier. Elles avaient toutes été licenciées en même temps. Une procédure aux prud'hommes est en cours.

 

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