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16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 10:11

La maltraitance animale au format industriel arrive dans les campagnes du Haut Doubs !
A Flangebouche, petite commune de 800 habitants, un éleveur souhaite implanter un élevage industriel de 33.000 poulets de chair.
33.000 par rotation, ce qui veut dire que 230.000 animaux partiront de cet enfer vers l’abattoir par an !
33.000 animaux entassés sur 1530 m2, 22 par m2, une feuille A4 par poulet.
Des volailles nourries aux OGM, bien sûr, parce que tout va ensemble, le non-respect du vivant n’a pas de limites.
Une véritable usine, où vont survivre pendant 35 jours des oiseaux entassés sur un sol qui ne sera pas nettoyé. L’odeur d’ammoniac émanant des fientes sera insupportable. Des inflammations cutanées vont apparaître.
Beaucoup vont mourir de problèmes cardiaques, car sélectionnés pour leur rythme de croissance élevé, ils vont atteindre leur poids d’abattage bien trop rapidement. Le muscle grandit, mais pas la structure des pattes, du cœur et des poumons.
Privés d’exercice, les animaux vont souffrir de problèmes de locomotion. Certains ne pourront plus se déplacer jusqu'aux mangeoires : ils mourront de faim et de soif.
7000 vont ainsi mourir sur place, malades, piétinés, affamés.
Et les problèmes environnementaux qui se posent sont loin d’être négligeables. Les eaux usées de l’élevage vont rejoindre le réseau communal et au final les milieux naturels, en pleine zone AOC Comté, en secteur karstique fragile et perméable.
Les eaux de nettoyage du bâtiment d’élevage, sept fois par an, chargées en détergent, désinfectant, insecticide « seront directement collectées dans le fumier ». Qui sera composté et commercialisé…
Est-ce cela que vous souhaitez ? Habitants du Doubs et de la Région, faites entendre votre voix !
Dites au Préfet, aux élus de Flangebouche, au Crédit Agricole qui finance le projet, qu’au XXIe siècle, il n’est plus possible d’accepter ce genre d’élevage maltraitant et polluant.

Signez la pétition

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 11:31

Des personnes, fort estimables et dont certaines sont amies de l'Union pacifiste, viennent de proposer de « changer les paroles » de la Marseillaise. L'affaire, pour une fois, a fait grand bruit et les plus hautes personnalités du pays se sont émues de ce que l'hymne national français invitait tous les vrais Républicains à aller immédiatement trucider la reine d'Angleterre et quelques autres chefs couronnés.
D'autres encore se sont émues de ce qu'on utilisât de l'hémoglobine pour arroser les cultures hexagonales, qui plus est un produit impur, susceptible de communiquer des maladies aux bonnes productions bien françaises, des maladies incurables. L'exemple récent du sida et de la transfusion sanguine n'est pas pour rassurer les vrais Français quant à la pratique de l'épandage de sang impur dans des sillons qui ont, vu la sécheresse, bien besoin d'être effectivement arrosés.
Mais pas avec n'importe quoi.
D'autres encore, plus intégristes, ont vu dans l'éloge redoublé, je devrais dire retriplé, du fruit défendu (Pomme, Pomme, Pomme...) une incitation à je ne sais quelle fornication formellement interdite par l'ensemble des conciles depuis que Dieu existe et qu'il s'est clairement manifesté sous nos yeux, même si certains d'entre nous ont eu tendance à l'oublier.
Pour ma part, je ne suis satisfait d'AUCUNE des paroles de la Marseillaise. Je ne me lancerai pas dans une fastidieuse analyse, mais le premier mot déjà me semble une atteinte intolérable à ma liberté de citoyen. Que vient faire ce « Allons », franchement ? Pourquoi irais-je en compagnie de personnes que je ne connais pas et dans une direction qui n'est même pas précisée ?
Dès le deuxième mot, voilà en plus qu'on me traite d' « enfant » !
A cinquante-deux ans ! On est ici à la limite de la diffamation ! J'ai grande envie de porter plainte. Ce qui me retient, c'est l'incroyable syntaxe de ce texte incohérent, responsable de la déformation intellectuelle définitive de tant d'esprits déjà peu brillants par nature :
« Contre nous de la tyrannie l'étendard sanglant est levé » annonce mystérieusement une formule qui n'est pas un modèle pour l'apprentissage de la langue. Indépendamment de tous ceux qui comprennent « sans gland », ce qui est un énorme contresens, la plupart de ceux qui s'abritent sous le fameux étendard étant précisément des glands, il me semble que l'idée de s'exciter contre un drapeau déjà dégoulinant de sang n'est pas une perspective de nature à motiver la jeunesse, même très peu évoluée, de notre pays.
Le texte, disons-le crûment, est nul. Quant à la mélodie, force est bien de constater qu'en dehors des cérémonies officielles, elle est complètement abandonnée dans les Top 50, rarement jouée dans les discothèques.
Reste l'interprétation. Aucun artiste digne de ce nom n'a jamais, sauf Gainsbourg, mis ce morceau à son répertoire. Toujours exécutée par des amateurs, qui se mettent en plus à plusieurs, comme s'ils n'étaient pas sûrs d'eux, la Marseillaise est une chanson dont on peut très bien se passer. Le public ne la demande jamais, sauf lors de rassemblements hystériques comme les Jeux olympiques ou les coupes du monde de football.
Non, il me semble que la meilleure version de la Marseillaise, c'est celle où l'on a supprimé les paroles, la musique et les interprètes.
Ainsi dépouillé de fioritures inutiles, l'hymne national est inoffensif. D'ailleurs, je me le chante tous les matins, et ça ne me réveille même pas !


ROLLAND HENAULT (paru dans "L'Union Pacifiste" - 1992)

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 11:07

YouTube a décidé de faire la chasse aux vidéos qui font la promotion de théories extravagantes ou conspirationnistes sur la rotondité de la Terre ou les attentats du 11-Septembre, a indiqué la plateforme vidéo aujourd'hui. YouTube, détenu par Google, va progressivement modifier son système de suggestions de vidéos pour que les programmes de ce type passent plus inaperçus, tout en restant en ligne. Cela commencera aux Etats-Unis avant d'être étendu à d'autres pays.

Il s'agit pour YouTube de limiter la propagation de contenus qui sont aux limites de ses conditions d'utilisation, sans pour autant les enfreindre, explique le service, devenu extrêmement populaire en particulier auprès du jeune public. "Nous allons donc commencer à réduire le nombre de suggestions de contenus qui pourraient désinformer les usagers de façon néfaste", a ainsi écrit la plateforme sur son blog. YouTube cite comme exemples les vidéos vantant "des remèdes miracles pour des maladies graves, qui affirment que la Terre est plate ou qui affirment, de façon flagrante, des choses fausses sur des événements historiques comme le 11-Septembre".

Source

 

NDLR : Et pourtant, la Terre est bien plate (comprenez "uniforme") depuis le 11 septembre (déclenchement de la guerre US sur toute la planète) et provoque des maladies graves (au niveau des yeux, surtout, qu'on a tendance à perdre facilement, ces temps-ci !).

 

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 10:57

Dans une publication Facebook datée du 28 janvier, le Collectif autonome des policiers d'Ile-de-France (CAP-IDF) s'inquiète de la tournure que prennent la crise des Gilets jaunes et le maintien de l'ordre que lui oppose le gouvernement : «Le visage de la Police s'est trouvé changé, le masque du bourreau violent et répressif aidant.»

Et de déplorer dans la même publication : «Nos états-majors nous ont donné carte blanche pour nettoyer les rues, les directives ont été jusqu'à aujourd'hui des plus claires : "Force doit rester à la loi, dégagez-nous tout ça !" Nous en voyons les résultats. Plus de 1 000 blessés dans nos rangs, tandis que les Gilets jaunes en comptabilisent plus de 1 600.»
 

Le collectif étrille les décisions prises verticalement par le gouvernement et le ministère de l'Intérieur et déplore le silence des «syndicats de police majoritaires qui ne pipent mot» avant de prévenir : «Les grenades sont dangereuses, nos lanceurs de patate (LBD) sont dangereux. Quand nombre de policiers sont considérés tout aussi dangereux, il serait opportun de réfléchir sur la suite à donner quant à la gestion opérationnelle et politique de ce mouvement. Puisque le couperet s'approche encore un peu plus de nos têtes, chers collègues, ne serait-il pas mieux d'éviter toute utilisation de ces armes et de refuser d'aller au contact dans ces conditions dantesques et de défiance d'une hiérarchie lâche ?»

Interrogé par RT France, l'association CAP, qui représente prioritairement les policiers de terrain hors de tout mandat syndical, maintient ses propos et les précise : «Castaner, on le sent de moins en moins arrogant, moins serein. Devant les caméras, on les sent fébriles à présent. Et cette fébrilité politique va se répercuter sur nous.»

Concernant les opérations de maintien de l'ordre dans la capitale et les grandes villes de France, le CAP reconnaît volontiers les dérapages, mais rappelle que les comportements sur le terrain correspondent à des ordres : «Nous, on écoute les collègues et on sent bien que quand les patrons nous disent : "Nettoyez tout ça", certains se sentent pousser des ailes... Et ils y vont. La hiérarchie ne peut pas plaider l'innocence à cet égard, parce qu'ils entendent les conférences radio en direct dans les manifestations. Pour les préfets et les ministres, c'est pareil.»

Et de pointer un dilemme : «Les collègues qui font n'importe quoi, il faudra qu'ils assument, mais ce ne sont pas forcément ceux qui auront le plus mal agi qui seront les plus sanctionnés.»

Par ailleurs, le CAP estime que les associations de police occupent l'espace médiatique laissé par les syndicats majoritaires du secteur depuis le début de la crise des Gilets jaunes : «Notre porte-parole, Jean-Pierre Colombies, n'a jamais été autant sollicité par les télévisions qu'en ce moment. Les grands représentants professionnels tels qu'Alliance, Unité et Unsa semblent bien contents de nous laisser jouer les lanceurs d'alerte pour se saisir ensuite de nos arguments lors de leurs négociations avec le ministère de l'Intérieur.»

L'association de policiers de terrain déplore à ce titre une certaine apathie de la part des syndicats : «Ils n'ont rien fait, mais c'est incroyable... Vous imaginez la puissance qu'ils ont actuellement ? S'ils disaient : "On arrête tout, on est fatigués, on baisse les boucliers", Macron serait obligé de faire beaucoup plus pour les Gilets jaunes et pour les policiers aussi ! La preuve, il ne veut surtout pas nous perdre et il nous félicite même pour notre travail depuis l'étranger. Sans nous, il est perdu.»

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 10:50

Samedi 19 janvier 2019 à Nice, les Gilets Jaunes étaient bloqués pour la première fois depuis 10 semaines rue Saint‐François de Paule par un double cordon de CRS. Pourquoi ce blocage soudain alors que tous les précédents avait pu y passer sans encombre ? Un peu plus tard, tandis

L’incompréhension a vite gagné les manifestants qui ne comprenaient pas de cette fermeté inattendue et excessive. Très vite la violence a fait place aux échanges verbaux. Les manifestants furent alors promptement et copieusement matraqués et gazés. Y compris les élus municipaux qui se trouvaient dans les manifestants comme Guillaume Aral, conseiller municipal divers‐droite.
Guillaume Aral après son coup de matraque sur la tête.

La violence ne s’est pas arrêtée là. Un jeune garçon a eu le nez cassé et une dame a perdu une dent.

La police qui s’était jusqu’à présent bien tenue à Nice avait décidé de cogner du Gilet Jaune.

Un peu plus tard, tandis que les Gilets Jaunes tentèrent de pénétrer dans le hall du centre commercial Nice Étoile, ni pour casser, ni pour piller à l’instar des Black Blocs, mais pour scander leurs slogans. Les CRS sont alors immédiatement et très violemment intervenus à coup de lacrymogène, matraque et flashball ! . Ils ont utilisé des fusils à visée laser et le point rouge s’est fixé sur le front de plusieurs Gilets Jaunes. Mais dans quel but ? Que veut démontrer la police avec ces menaces ?

Les CRS n’ont pas hésité à frapper au sol une jeune fille, Emmanuelle T. qui a dû aller aux urgences. Son compagnon est alors intervenu pour la protéger et s’est fait rosser également.

La jeune fille a voulu porter plainte au commissariat de police des Moulins mais sa plainte a été refusée. Pourquoi ?

Une femme de 50 ans, 1 m 60, s’est fait interpeller sans ménagement. Quel danger représente‐t‐elle pour plusieurs CRS entraînés, casqués et carapaçonnés ?
Les forces de l’ordre ont‐elles perdu toute trace d’humanité ?

Aux ordres d’une hiérarchie complètement soumise à un Pouvoir(4) en déperdition, les policiers sont en train de se forger une bien triste réputation auprès d’une population qui était pourtant capable de lui adresser de la sympathie il y a encore quelques semaines. Cette image d’une police inutilement violente, très violente même, imprègnera les esprits des Français pendant longtemps. Nos dirigeants en porteront la responsabilité.

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 10:48

La « base » des principaux syndicats doit faire face à une situation paradoxale dans la plupart des récents conflits. Alors que la combativité des travailleurs est forte, elle doit convaincre les directions de la suivre et de la soutenir. Jamais la rupture n’a été aussi profonde entre le sommet des syndicats et la masse des syndicalistes du quotidien. On constate même que les conflits se durcissent quand la présence syndicale est la moins forte. Les syndicats bureaucratiques mettent l’accent sur le maintien des acquis sociaux et non pas sur la conquête de nouveaux droits mais surtout ne proposent pas de sortir du système économique actuel. Ils ont eu d’ailleurs des positions défaitistes voire ont totalement capitulé dans de nombreuses conflits. ArcelorMittal ou Whirlpool à Amiens sont des cas d’école : leurs incapacité à résister a conduit à leur échec dans la mobilisation.

Cela est triste à dire, mais les directions des principaux syndicats sont devenues des partenaire de la restructuration capitaliste dans sa phase mondialiste. Quand le mouvement des Gilets Jaunes apparaît, il est tout immédiatement considéré comme un trouble-fête dans le subtil jeu de donnant-donnant entre les partenaires du « gâteau social ». Même ceux qui ne ramassent que les miettes veulent les garder à tous prix. « Touchez pas au grisbi » est le cri du cœur des dirigeants syndicaux aux gilets jaunes !

Alors que de nombreux syndiqués de « base » se retrouvaient naturellement sur les ronds-points sans afficher leurs couleurs, les directions se sont acharnées à faire passer le mouvement naissant pour une émanation fasciste de l’extrême droite. Les appels à la vigilance de SUD ou de la direction de la CGT étaient d’une bêtise inégalée. Alors que la CFDT, ralliée depuis longtemps au gouvernement, proposait ses services et se voyer congédiée, le monde syndical voyait le monopole de l’expression populaire lui échapper.

La CGT a beaucoup perdu dans cette affaire en crédibilité. Les Gilets Jaunes « inorganisés » ont réussi là où une centrale centenaire à totalement échoué. Ils incarnent l’opposition extra-parlementaire et populaire à un gouvernement la plus forte de l’histoire contemporaine française, alors que la mobilisation contre la Loi Travail ou la réforme du code du travail avaient été des échecs.

La défiance des travailleurs est naturelle envers les syndicats et le refus des « gilets jaunes » de trouver un terrain d’action commun est sans appel pour beaucoup. Les gens ont la mémoire longue dans de nombreux endroits. Après avoir participé à la désintégration de l’économie française (fin des mines, des chantiers navals et de la sidérurgie « made in France »), les syndicats refusent de s’engager dans la vraie lutte pour la dignité du travail représentée par la France des Gilets Jaunes. Toutes les tentatives de récupération du mouvement par les directions syndicales doivent être combattues.

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 10:44

“Avec une action vraiment insolite, Israël a officialisé l’attaque contre des objectifs militaires iraniens en Syrie et intimé aux autorités syriennes de ne pas se venger contre Israël” : ainsi les médias italiens rapportent-ils l’attaque effectuée hier par Israël en Syrie avec des missiles de croisière et des bombes guidées. “C’est un message aux Russes, qui avec l’Iran permettent la survie au pouvoir d’Assad”, commente le Corriere della Sera.

Personne ne met en doute le “droit” d’Israël d’attaquer un État souverain pour imposer le gouvernement qu’il doit avoir, après que pendant huit années les USA, l’Otan et les monarchies du Golfe ont essayé avec Israël de le démolir, comme ils l’avaient fait en 2011 avec l’État libyen.

Personne ne se scandalise que les attaques aériennes israéliennes, samedi et lundi, aient provoqué des dizaines de morts, dont au moins quatre enfants, et de graves dommages à l’aéroport international de Damas. Par contre on donne un large écho à la nouvelle que par prudence est restée fermée pendant une journée, au grand déplaisir des excursionnistes, la station de ski israélienne sur le Mont Hermon (entièrement occupé par Israël avec les hauteurs du Golan).

Personne ne se préoccupe du fait que l’intensification des attaques israéliennes en Syrie, au prétexte que celle-ci sert de base de lancement de missiles iraniens, entre dans la préparation d’une guerre à vaste échelle contre l’Iran, planifiée avec le Pentagone, dont les effets seraient catastrophiques.
La décision des États-Unis de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien -accord défini par Israël comme “la reddition de l’Occident à l’axe du mal dirigé par l’Iran”- a provoqué une situation d’extrême dangerosité pas seulement pour le Moyen-Orient. Israël, la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient -non adhérent au Traité de non-prolifération, souscrit par contre par l’Iran- tient pointées contre l’Iran 200 armes nucléaires (comme l’a spécifié l’ex-secrétaire d’État étasunien Colin Powell en mars 2015). Parmi les divers vecteurs d’armes nucléaires Israël possède une première escadre de chasseurs F-35A, déclarée opérationnelle en décembre 2017.

Israël a non seulement été le premier pays à acheter le nouveau chasseur de cinquième génération de l’étasunien Lockheed Martin, mais avec ses propres industries militaires il joue un rôle important dans le développement de l’avion de chasse : les Israel Aerospace Industries ont commencé en décembre dernier la production de composants des ailes qui rendent les F-35 invisibles aux radars. Grâce à cette technologie, qui sera appliquée aussi aux F-35 italiens, Israël potentialise les capacités d’attaque de ses forces nucléaires, intégrées au système électronique Otan dans le cadre du “Programme de cooptation individuel avec Israël”.

Mais de tout cela on ne trouvera pas d’information sur nos médias, comme on n’en trouve pas non plus sur le fait que, en plus des victimes provoquées par l’attaque israélienne en Syrie, il y a celles encore plus nombreuses provoquées chez les Palestiniens par l’embargo israélien dans la Bande de Gaza. Où – à cause du blocus, décrété par le gouvernement israélien, de fonds internationaux destinés aux structures sanitaires de la Bande- six hôpitaux sur treize, dont les deux hôpitaux pédiatriques Nasser et Rantissi, ont dû fermer le 20 janvier par manque du carburant nécessaire pour produire de l’énergie électrique (Dans la Bande la distribution par réseau est extrêmement sporadique).

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 10:40

Le gouvernement veut faire établir des restrictions de circulation pour les véhicules catalogués "polluants" dans toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

On ne parle plus, uniquement, de grandes villes type Lille, Lyon, Marseille, etc. Si, dans quelques semaines, la Loi d'Orientation des Mobilités (LOM) est votée en l'état, ces restrictions de circulation pourront toucher des villes de la taille de Belfort, Carcassonne, L'Isle-d'Abeau, Périgueux, Quimper... Bref, un peu partout en France !

Il faut bien comprendre qu'on n'est pas en train de parler de restriction de circulation lors de pics de pollution - ce que tout un chacun peut comprendre et accepter. Mais d'interdiction pure et simple, d'interdiction permanente !

Et si cela se passe comme à Paris, voici ce qui vous pend au nez :

Interdit de franchir les portes de l'agglomération concernée avec un véhicule diesel, dès 2024, dans cinq ans. Et six ans après, interdiction pure et simple de tous les véhicules autres que les voitures électriques. C'est de la folie !

C'est la nouvelle obsession du gouvernement et de certains maires de grandes agglomérations : ils vous somment de passer à la voiture électrique, alors que celle-ci pollue également (extraction de métaux rares, particules fines issues du freinage,…).

Pour un modèle de base, il vous en coûtera 32.600 euros (Renault Zoe, hors location de la batterie : de 69 à 119 euros par mois), 33.900 euros (Nissan Leaf) ou 39.560 euros (Volkswagen e-Golf).

C'est 10.000 à 17.000 euros de plus que le budget moyen que les Français ont consacré à l’achat d’un véhicule neuf en 2018 (22.900 euros) !!!  Et la prime à la conversion et le bonus écologique sont loin de couvrir ce surcoût exorbitant.

Ce sont les dirigeants politiques qui ont encouragé les Français à acheter massivement des voitures diesel, car elles émettent moins de C02. Et tout à coup, changement de cap ! Il faut s'en séparer, et acheter, à nos frais, des voitures électriques qui coûtent un prix extravagant...

… Et si, comme l'immense majorité des Français, vous n'avez pas les moyens d'acheter une voiture électrique, arbitrairement décrétée voiture "acceptable" par les dirigeants politiques, vous serez banni des villes. On vous interdira de circuler là où vous avez besoin d'aller !

C'est inacceptable d'être les victimes de leurs revirements et décisions arbitraires.

Signer la pétition

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 10:37

Dans la situation actuelle, le Venezuela se trouve avec un président constitutionnel élu et un président par intérim auto-proclamé.

Contrairement à ce qu’imaginent les Vénézuéliens dans leur ensemble, le but des États-Unis n’est pas de renverser Nicolas Maduro, mais d’appliquer au bassin des Caraïbes la doctrine Rumsfeld-Cebrowski de destruction des structures étatiques. Ceci suppose certes à terme l’élimination de Nicolas Maduro, mais aussi celle de Juan Guaidó.

Le schéma actuel a déjà été expérimenté pour faire passer la Syrie d’une situation de troubles intérieurs (2011) à une agression par une armée de mercenaires (2014). Le rôle de la Ligue arabe est tenu par l’Organisation des États américains (OEA) dont le secrétaire général a déjà reconnu le président Juan Guaidó. Celui des Amis de la Syrie est tenu par le Groupe de Lima, qui coordonne les positions diplomatiques des alliés de Washington. Le rôle du chef de l’opposition, Burhan Ghalioun, est tenu par Juan Guaidó.

En Syrie, le collaborateur de longue date de la NED, Burhan Ghalioun, a été remplacé par d’autres, puis par d’autres encore au point que tout le monde a oublié son nom. Il est probable que Juan Guaidó sera identiquement sacrifié.

Cependant, le modèle syrien n’a que partiellement fonctionné, en premier lieu parce que la Russie et la Chine s’y sont de nombreuses fois opposées au Conseil de sécurité des Nations unies. En second lieu parce que le Peuple syrien s’est progressivement rallié à la République arabe syrienne et a fait preuve d’une exceptionnelle résilience. Enfin, parce que l’armée russe est venue équiper et soutenir l’armée syrienne face aux mercenaires étrangers et à l’Otan qui les supervisait. Sachant que le Pentagone ne pourra plus utiliser les jihadistes pour affaiblir l’État syrien, il va laisser la suite des événements aux mains du Trésor. Celui-ci va tout faire pour empêcher la reconstruction du pays et de l’État.


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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 10:53

La liste des gilets jaunes est déjà sujette à caution, alors qu’elle n’en est encore qu’au stade d’embryon. Certains profils des colistiers ont de quoi inquiéter quant à l’indépendance et la spontanéité de cette dernière. Un Marc Doyer, tout d’abord, encarté à LREM, tel qu’en témoigne une photo remontant à 2017 où il arbore un tee-shirt « Emmanuel Macron président » du plus bel effet.

Mais il y a encore Brigitte Lapeyronie, ancien membre du conseil national de l’UDI, sans oublier le porte-parole et directeur de campagne, Hayk Shahinyan, issu des Jeunes Socialistes. Personnalité plus intrigante encore : Ayouba Sow, l’un des organisateurs de la récente réunion d’une frange des gilets jaunes dans les locaux de La Provence, quotidien appartenant à Bernard Tapie. Un Bernard Tapie dont une rumeur de plus en plus persistante dit qu’il serait derrière cette nouvelle liste. Le 24 janvier dernier, Hayk Shahinyan prétend évidemment le contraire sur RTL : « Bernard Tapie ne finance pas notre liste, il n’est pas à la tête de cette initiative. »

Un démenti qui serait plus convaincant si l’homme d’affaires n’avait connu quelques précédents en matière de coups électoraux plus ou moins tordus. Lors des élections européennes de 1994, sa liste, Énergie radicale, fait chuter celle que menait Michel Rocard. En 2002, Christiane Taubira, quatrième de cette même liste européenne, est la principale responsable de l’échec de Lionel Jospin à l’élection présidentielle. Cinq ans plus tard, Bernard Tapie est l’un des premiers soutiens à Nicolas Sarkozy, avant de prêter main forte à Emmanuel Macron en 2017. En admettant qu’il y ait manipulation, on a connu plus discret en la matière et, surtout, manipulateur éventuel moins voyant.

Pareillement, une autre initiative paraît avoir été ficelée avec le même amateurisme : le mouvement des foulards rouges et leur contre-manifestation prévue le dimanche 27 janvier prochain. À l’origine, l’Élysée pilote l’affaire, rêvant d’un rassemblement façon gaulliste, millésime 1968. Aujourd’hui, le rétropédalage serait plutôt de rigueur. Aux dernières nouvelles, « seules neuf mille personnes s’étaient inscrites à l’événement sur le site Facebook qui lui est dédié », dévoile Le Canard enchaîné. Et l’hebdomadaire de poursuivre : « Macron a d’abord hésité, avant de réaliser qu’il était trop tard pour tenter de stopper cette résolution. »

Résultat : Stanislas Guerini, délégué général de LREM, qui croyait dur comme fer au triomphe annoncé, appelle aujourd’hui ses adhérents à ne pas participer à cette manifestation dominicale. Pour tout arranger et en rajouter dans l’actuelle cacophonie, certains marcheurs persistent à vouloir marcher. Anne-Laure Cattelot, députée du Nord, affirme ainsi, non sans lyrisme : « Je salue cette initiative, qui répond à une volonté de protéger nos valeurs républicaines face aux divisions auxquelles notre société doit faire face. » À haute dose, la méthode Coué a des vertus hallucinogènes. La preuve par François Patriat, vieux cheval de retour rallié au macronisme, qui lance ce cri poignant : « Il faut dire ça suffit ! J’espère qu’on sera cent mille ! »

Et un million, une fois arrivés au port de Marseille ?

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