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25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 08:56

Depuis que les Français ont la manie de se laver, le nombre et la gravité des maladies de la peau n’ont cessé d’augmenter ! J’en veux pour preuve que le mot « dermatologie » remonte à... 1836 ! Avant cette date, les maladies de peau sont extrêmement rares, pour ne pas dire inexistantes ! Les Français ont la peau dure et la peau propre, naturellement ! Il faut dire que la douche (italien « doccia ») a été inventée en 1588, mais qu’on évitait d’en abuser. La baignoire était très rare. Elle datait (le mot, du moins) de la fin du 18ème siècle. J’en rappelle la définition exacte : « cuve plus ou moins allongée où une personne peut se baigner ». Vous avez bien lu : la baignoire est avant tout une « cuve ». Or, la cuve est un récipient, nous dit le Robert, « utilisé pour la fermentation du raisin ». C’est clair, non ?

Cet outil de viticulteur a été détourné de son usage normal. D’ailleurs, tout observateur un peu perspicace aura pu constater que l’eau, si on la laisse tranquille, ne fermente absolument jamais. Elle « croupit », ce qui, étymologiquement signifie qu’elle « sent la croupe », autrement dit, « le derrière, la fesse » (Robert). Et ceci depuis la fin du 12ème siècle ! On aurait dû s’en apercevoir depuis longtemps : avant même que, sous prétexte de vous laver le postérieur, vous vous glissiez dans la baignoire, l’eau a déjà pris l’odeur que vous tentez de faire disparaître par ce moyen artificiel, le bain !

Donc, à l’avenir, évitez de vous tremper dans la baignoire et je n’évoque pas d’autres dangers bien plus graves, comme la noyade ou l’assassinat ! Apprenez l’histoire de France, enfin, et voyez ce pauvre Marat ! S’il s’était tenu tranquille au lieu de dépenser l’eau dont le peuple avait tellement besoin, il serait peut-être encore vivant ! Ou, du moins, il n’aurait pas été poignardé dans son bain !

Voilà le bain éliminé, c’est déjà bien. Il reste le verre, dont les dangers sont bien connus depuis la campagne publicitaire que l’on sait : « un verre ça va, deux verres, bonjour les dégâts ». Deux verres de quoi, au fait ? deux verres d’eau, car, ainsi que le dit clairement la sagesse populaire avec ce proverbe : certains « se noient dans un verre d’eau ».

Et ça ne vous suffit pas, tous ces arguments ? Fermez-moi ces robinets et n’allez pas vous planter debout sous la douche, je vous aurai prévenus. En effet, des études sérieuses, effectuées par des savants qui ne sont pas forcément de Marseille, ont montré que l’eau, lorsqu’elle tombe régulièrement sur la tête, finit par traverser la boîte crânienne et voilà pourquoi il y a de plus en plus d’imbéciles en France : ils ont de l’eau dans la tête. D’ailleurs, tout être humain un peu sensé n’ignore rien de ce phénomène, et lorsqu’il pleut, les passants sortent un parapluie. Beaucoup d’ailleurs ne se hasardent dehors jamais sans une coiffure, à titre préventif. Simple question de bon sens.

Et je ne pense pas seulement aux quantités considérables du précieux liquide qui s’évaporent inutilement dans les bénitiers de nos églises de campagne ! L’eau bénie, ou bénite, dont le pape asperge régulièrement les catholiques n’est pas recyclée par les écologistes ! En effet, la présence du Saint Esprit la rend impropre aux travaux agricoles. Le Saint Esprit est un produit nocif, très difficile à détecter, et il contient nombre de substances dangereuses, voire des drogues dures, comme l’opium. Marx l’avait déjà signalé, « la religion est l’opium du peuple ». Eh bien c’est à cause de l’eau ! Une preuve ultime pour conclure mon argumentaire (ne dites plus « argumentation », l’argumentaire, qui désigne les arguments utilisés pour la vente, n’existe que depuis 1970), donc une preuve ultime : les régions humides ou trop arrosées favorisent l’alcoolisme. Regardez la carte : c’est la Bretagne qui est dangereuse pas le Bordelais ni la Bourgogne !

Il me semble avoir fait le tour de la question. Je vous concède que le lavage des mains, dans certains cas, peut être considéré comme acceptable. On sera plus prudent avec le lavage des pieds, qui sont faits, avant tout, pour être en contact direct, naturel, avec le sol. Le pied n’est jamais sale ! Beaucoup, parmi nos ancêtres, ne se lavaient jamais les pieds. C’étaient des sages. Ils vivaient la symbiose avec le monde naturel, et se soignaient directement par les plantes. Pourquoi donc croyez-vous qu’on dit encore « la plante des pieds»?

Vous voyez les études sémantiques, ça sert à quelque chose.

Vous aurez noté enfin, que cet article ne contient aucun des gros mots habituels comme bite, couille, moule etc... c’est un article propre.

L’auteur de cette rubrique est un homme propre, éduqué au Lycée d’Issoudun, où l’on ne subissait qu’une douche par semaine, et encore, en été !

Le temps perdu à tous ces lavages était utilisé à la lecture et à l’acquisition des connaissances. Résultat ? Eh bien on savait lire et écrire couramment quand on passait sa licence de lettres, à cette époque-là !

 

Rolland HENAULT ("Articles", volume 2 - Editions de l'impossible)

 

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25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 08:51

En lançant la Tempête Al-Aqsa, les organisations politiques et la résistance armée palestinienne ont fait le choix de sacrifier tout. Elles auraient pu choisir de continuer à gérer tant bien que mal le ghetto, ce bout de terre exténué qui s’appelle Gaza. Elles ont choisi de jeter tout dans la balance, de risquer le tout pour le tout, leurs propres vies et celles de leurs familles, lançant en même temps un message de libération au monde.

« Nous avons voulu changer toute la situation actuelle, pas juste avoir une énième confrontation avec Israël. Nous avons réussi à remettre la question de la Palestine sur la table et dans toute la région le calme a disparu », a déclaré Khalil al-Hayya, un des responsables du Hamas, dans une interview dans le New York Times.

« Changer tout ! » est un appel à l’insurrection à tous les opprimés, à tous les damnés de la terre. Ne nous contentons plus d’une petite réforme ici et là, ni des miettes qu’on nous jette. C’est un rappel à une catégorie d’ONG-professionnels-pro-palestiniens pour leur dire : arrêtez de nous traiter comme des mendiants et des pauvres malheureux. Nous résistons, nous existons. C’est une gifle à la gauche occidentale qui a oublié ce que veut dire le mot résistance. C’est un rappel à ceux et celles qui jurent par les textes juridiques, par des motions qui condamnent Israël pour la énième fois depuis des décennies, que rien n’a changé et que seule la résistance peut changer les choses.

 

Les manifs ce week end

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 09:52

Paix en Palestine : où manifester aujourd'hui pour un cessez-le-feu immédiat ?

Angoulême : 10h30, place de l’Hôtel de ville

Annecy : 14h, Préfecture

Aurillac : 10h30, Place de l’Hôtel de Ville

Bayonne : 11h, place de la Liberté

Beauvais : 11h, Place de la Fontaine

Besançon : 14h30 esplanade des droits de l’Homme

Bordeaux : 15h, Parvis des Droits de l’homme

Bourges : 14h30, Place Séraucourt

Bourgoin-Jallieu : 14h30, Mémorial pour la Paix, Place de la République

Brioude : 11h, devant la Sous-Préfecture

Brest : 15h, place de la Liberté

Caen : 15h, Boulevard du Général Leclerc

Chalon-sur-Saône : 10h, Place de Beaune

Clermont-Ferrand : 15h, Place de Jaude

Cognac : 10h30, Place François 1ᵉʳ

Foix : 11h, Halle de Villote

Guéret : 11h, devant la mairie

La Rochelle : 15h, Place de la Motte Rouge

Lanion : 14h30, Parvis des Droits de l’Homme

Le Puy-en-Velay : 10h30, Préfecture

Libourne : 17h, Place Abel sur Champ

Lille : 14h30, Porte de Paris

Lodève : 10h30, Devant la Sous-Préfecture

Lunel : 11h, Statue de la Liberté

Lyon : 15h, Place Bellecour

Mende : 11h, Square Émile Joly

Montbéliard : 14h, Parvis de la Gare

Montpellier :

Mulhouse : 14h, Square de la Bourse

Narbonne : 15h, Place de la Mairie

Nimes : 11h, Préfecture, Avenue Feuchères

Paris : 14h30, Place de la République

Pau : 11h, devant la Préfecture

Perpignan : 14h, Place du Castillet

Rouen : 15h, place Saint-Sever

Rodez : 11h, Place de la Cité

Saint-André-de-Cubzac : 11h, Devant la Mairie

Saint-Brieuc : 11h, Place Du Guesclin

Saint-Quentin : 15h, Place du 8 octobre

Sète : 15h, Place de la Mairie

Thonon-les-Bains : 14h30, Place des Arts

Toulon : 15h, Place de l’Opéra

Tours : 15h, place Jean Jaurès

Toulouse : 10h30, Métro Jean Jaurès

Troyes : 10h30, Place de l’Hôtel de ville

Valenciennes : 10h, Sous-préfecture du Nord

 

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 09:45

L’événement musical de ces derniers jours ? « Now and Then », une nouvelle chanson des Beatles, tout simplement. Enfin « chanson », il faut le dire vite.

Là, le bidule aurait été boosté à l’intelligence artificielle. La belle affaire : pour aboutir à une telle bouillie sonore, un joueur de flûte à bec de classe de cinquième aurait suffi.

Et puis, il y a le clip, lui aussi trafiqué grâce à cette fameuse IA. Les morts y chantent au milieu des vivants. À ce stade, c’est de la nécromancie. Il paraît que c’est la mode, aujourd’hui. Peut-être parce que les musiques pop et rock ne livrent plus grand-chose de bien intéressant. D’où cette déferlante de nostalgie à base de tournées où des zombies viennent applaudir des fantômes ; pardon, des hologrammes. La liste est si longue qu’elle finit par donner le tournis.

Abba se produit désormais en 3D, ses musiciens sont aidés par les technologies de pointe fourbies par George Lucas, le père de Star Wars. Dès 2011, Mariah Carey peut couiner simultanément dans cinq villes différentes, tandis que l’avatar d’Elvis Presley pousse la chansonnette avec Céline Dion. Michael Jackson se produit post mortem aux Billboards Music Awards, bientôt suivi d'un autre défunt, le rappeur Tupac Shakur, au festival de Coachella. Sans oublier les spectres de Roy Orbison (« Pretty Woman »), Whitney Houston (« I Will Always Love You ») et même la Callas, qu’on ne présente plus.

En France, on semble faire de la résistance, tel qu’en témoigne le désastre commercial de la tournée Hit-Parade, en 2017, censée remettre à l’honneur les ectoplasmes informatiques de Mike Brant, Sacha Distel, Dalida et Claude François. De son côté, Jean-Luc Mélenchon a lui aussi tâté de meetings à hologrammes multiples. Un peu comme s’il était déjà mort, mais ne le savait pas encore. On notera que ces vedettes virtuelles, hormis les droits d’auteur et les autorisations contractuelles de leurs proches survivants, présentent au moins l’avantage d’être reposantes pour leurs producteurs : elles ne renégocient pas leur cachet au dernier moment et n’arrivent jamais bourrées sur scène. Quant aux risques de dépression, de suicide ou d’overdose, dans la plupart des cas, c’est déjà fait.

Drôle de monde occidental qui s’enivre de lendemains chantants, synonymes de tous les possibles sociétaux, et qui, dans le même temps, n’en finit plus de se réfugier dans ces vieux pots connus pour faire les meilleures soupes, quitte au passage à ressusciter les morts. Plus schizophrène, on ne voit pas.

PS. On n’arrête pas le progrès : le duo Drake & The Weeknd a confié - grande première - la fabrication du titre « Heart on My Sleeve » à l’intelligence artificielle. Verdict ? C’est à peu près aussi nul que leur production habituelle. Pourquoi se donner tant de mal ? Pour composer une mauvaise chanson, il suffit de demander à Christine and the Queens.

 

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 09:39

S’il existe un secteur économique qui exploite l’homme de manière éhonté, utilisant de pauvres livreurs parfois immigrés clandestins, à vélo, sous la pluie et le vent, à des rythmes infernaux pour des gains microscopiques, c’est bien celui des livraisons de repas à domicile. Or, une étude de Cluster 17 pour Le Point nous apprend que les principaux clients de ces firmes sont les personnes « progressistes » !

Extraits de l’étude :

Le profil type du consommateur recourant aux plateformes de livraison de repas à domicile « s’apparente à un étudiant de gauche vivant dans une métropole ». Les électeurs se positionnant « très à gauche » sont les plus nombreux à utiliser ces plateformes, à 29 %, contre 19 % des Français en moyenne… Leur enseigne de prédilection est Uber Eats, leader avec 40 % de part de marché, devant Deliveroo et Just Eat.

Cluster17 présente ses résultats par affinités idéologiques (les clusters), sur des questions d’économie et des enjeux de société, mœurs comprises. L’un de ces clusters est celui des «progressistes», plutôt jeunes, diplômés, travaillant souvent dans les arts et le spectacle. Pro-européens, pro-accueil des migrants, pro-adoption pour les couples homosexuels, massivement contre la peine de mort, leurs votes vont à gauche ou à l’extrême gauche. Ils représentent seulement 5 % des Français, et c’est chez eux que le recours aux plateformes de livraison de repas atteint un record, à 46 % !

Média du mouvement LFI, le site l’Insoumission parle dans une tribune publiée le 26 octobre 2022 de « milieu voyou ». « La situation des personnes qui livrent les repas à vélo est révoltante », insiste l’auteur. « Travail éreintant, salaire de misère obligeant à pédaler pendant toute une journée pour toucher un smic, concurrence sauvage entre les plateformes et entre les coursiers… »

Heureusement, les plats arrivent souvent froids. Bien fait pour vos gueules de cochons !

 

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 09:34

Sur les réseaux sociaux, et notamment sur TikTok, les appels à boycotter des produits et des enseignes internationales présentés comme pro-israéliennes se multiplient. Le mouvement gagne du terrain dans le monde arabe depuis le déclenchement de la guerre le 7 octobre, notamment sous l'influence du mouvement BDS, pour « Boycott, Désinvestissement, Sanctions », un collectif d'ONG favorables à la cause palestinienne.

Portée par une jeunesse férue de nouvelles technologies, la campagne de boycott propose des sites, des extensions et des applications mobiles pour identifier les produits à bannir. Sur le navigateur Google Chrome, l'extension PalestinePact permet aussi de flouter les publicités de produits figurant sur la liste.   

Les méthodes traditionnelles ne sont pas en reste. Ainsi, au Koweït, sur les abords d'une autoroute à quatre voies, d'énormes panneaux d'affichage montrent des images d'enfants avec des bandages, tachés de sang. Un slogan choc s'adresse aux consommateurs qui n'ont pas encore suivi le mouvement: « Avez-vous tué un Palestinien aujourd'hui ? »

Parmi les marques touchées, figure notamment Carrefour. Depuis que la branche israélienne de l'entreprise française a annoncé qu’elle fournirait des rations alimentaires aux soldats israéliens, le groupe fait l’objet d’appels massifs au boycott de ses magasins.

Le géant américain de la restauration rapide McDonald's est aussi devenu une cible de choix après que sa franchise en Israël a annoncé le mois dernier offrir des milliers de repas gratuits à l'armée israélienne. Face aux appels au boycott, McDonald's Koweït s'est même engagée à verser plus de 160 000 dollars d'aides aux habitants de Gaza, tandis que les propriétaires de l'enseigne au Qatar ont annoncé une aide similaire de 275 000 dollars, en prenant soin de préciser qu'ils n'avaient rien à avoir avec la structure israélienne. Le café américain Pura Vida Miami et la pâtisserie britannique Maitre Choux ont, eux, indiqué avoir fermé leurs portes au Qatar après les positions jugées favorables à Israël affichées par leurs propriétaires sur les réseaux sociaux.

En Égypte, une vieille marque de soda locale, écrasée par la concurrence étrangère, indique avoir fait un retour en force. Pour répondre à la hausse de la demande, Spiro Spathis a affirmé avoir lancé de nouveaux recrutements et reçu plus de 15 000 candidatures. Le mouvement est tel en Égypte qu'il risque de nuire à l'économie, a prévenu la Fédération des chambres de commerce égyptiennes. « L'impact sur les investisseurs égyptiens et les dizaines de milliers de travailleurs sera profond », s'est-elle inquiétée, en soulignant que les licences de distribution et les franchises visées étaient détenues par des entreprises égyptiennes.  

Dans une épicerie de la capitale jordanienne Amman, où des messages sur les réseaux sociaux appellent les consommateurs à ne pas « payer pour des balles », on lit attentivement les étiquettes, en défendant vigoureusement le boycott car « c'est le moins que l'on puisse faire pour nos frères de Gaza. »

 

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 09:31

Pour la fabrication des batteries de leurs véhicules électriques, BMW et Renault s’affichent en champions de la mine responsable. Depuis 2020, la marque allemande s’approvisionne en cobalt au Maroc auprès de la Managem, grande entreprise minière appartenant à la famille royale. En 2022, Renault l’a imité en signant un accord avec le groupe marocain portant sur l’achat de 5000 tonnes de sulfate de cobalt par an pour alimenter sa « gigafactory » dans les Hauts de France. Forts de ces contrats, les deux constructeurs automobiles ont mené des campagnes de presse pour vanter leur politique d’achat de matières premières éthiques, BMW assurant que « l’extraction de cobalt par le groupe Managem répond aux critères de soutenabilité les plus exigeants » en matière de respect des droits humains et de l’environnement.

Cette publicité est mensongère et indécente. L’extraction de cobalt dans la mine de Bou Azzer, au sud du Maroc, se déroule dans des conditions choquantes, au mépris des règles les plus élémentaires de sécurité, du droit du travail et de la liberté d’association. Elle est responsable de violations de droits humains, d’une pollution majeure à l’arsenic et menace les ressources en eau de la région, comme l’ont révélé l’enquête de Celia Izoard sur Reporterre et le consortium d’investigation réunissant le quotidien Süddeutsche Zeitung, les radiotélévisions allemandes NDR et WDR et le journal marocain Hawamich.

Les constructeurs automobiles n’ont jamais mentionné que la mine de Bou Azzer n’est pas seulement une mine de cobalt : c’est aussi une mine d’arsenic, substance cancérigène et hautement toxique. Depuis le démarrage de la mine par les Français en 1934, les déchets miniers chargés d’arsenic ont été massivement déversés en aval des usines de traitement. Dans les oasis de cette région désertique, sur un bassin versant de plus de 40 kilomètres, les eaux et les terres agricoles sont contaminées. À chaque crue, les résidus stockés dans les bassins de la mine continuent de se déverser dans les cours d’eau.

À Zaouit Sidi-Blal, commune de plus de 1400 habitants, cette pollution a fait disparaître toutes les cultures vivrières à l’exception des palmiers dattiers. Les représentants de la commune qui ont mené des procédures pour faire reconnaître la pollution ont été corrompus ou intimidés, si bien que la population n’a fait l’objet d’aucune compensation ou mesure de protection.

Dans le village de Bou Azzer, à proximité immédiate du site minier, treize familles et une vingtaine d’enfants se trouvent dans une situation d’urgence sanitaire manifeste. Faute d’avoir été relogés, ils vivent à quelques centaines de mètres des bassins de déchets contenant des dizaines de milliers de tonnes d’arsenic, au milieu des émanations d’acide sulfurique, sans argent pour se soigner.

Depuis vingt ans, la mine de Bou Azzer, exploitée en zone désertique, n’a cessé d’augmenter sa production. Le traitement des minerais consomme des centaines de millions de litres d’eau par an dans cette région durement frappée par la sécheresse. Les nappes phréatiques sont si basses que, dans certains villages voisins de la mine, l’eau doit être coupée plusieurs heures par jour. A l’évidence une telle exploitation ne peut être considérée comme « soutenable ».

Les conditions d’extraction à Bou Azzer sont aussi alarmantes qu’illégales. Alors que le recours à l’emploi temporaire pour les mineurs de fond est interdit au Maroc, des centaines d’employés de la mine travaillent en contrat à durée déterminée pour des entreprises de sous-traitance. Ces mineurs travaillent sans protection et ne sont même pas prévenus de l’extrême toxicité des poussières qu’ils inhalent. Les galeries de la mine s’effondrent fréquemment faute d’équipement adéquat, entraînant des décès ou des blessures graves. Les entreprises sous-traitantes ne disposent d’aucune ambulance pour évacuer les blessés, qui sont transportés en camion. Les nombreux mineurs atteints de silicose et de cancer sont licenciés et leurs maladies professionnelles ne sont pas déclarées. Arrivés à la retraite, certains survivent avec une pension de moins de 100 euros par mois et n’ont pas les moyens de soigner les maladies contractées dans les galeries de Bou Azzer.

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 13:54

Le génocide du peuple palestinien se poursuit avec des bombardements israéliens quotidiens sur Gaza qui dépassent désormais en tonnage ceux des bombes atomiques larguées par les États-Unis sur les villes japonaises d'Hiroshima et Nagasaki en 1945.

Le bilan des victimes dépasse les 13.000 tués, dont plus de 5000 enfants et près de 3.500 femmes. De très nombreux blessés ne vont pas survivre, car les hôpitaux manquent de tout, suite au blocus infernal imposé par l'occupant.

Le génocide est d'ailleurs ouvertement assumé, quand on sait que la moitié des Palestiniens massacrés (49%) l'ont été dans le sud de la bande de Gaza, là où précisément l'armée a donné l'ordre aux habitants du nord de s'y « réfugier » s'ils voulaient avoir la vie sauve !

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 13:49

La revue scientifique «The Lancet» appelle la profession médicale à un examen de conscience et recommande que les faits historiques soient intégrés aux cursus de formation des professionnels de santé.

Le corps médical a joué un «rôle central» dans les crimes des nazis, selon un rapport présenté jeudi 9 novembre, qui appelle les médecins d'aujourd'hui à apprendre de ce passé pour s'opposer si nécessaire à des directives. «Les crimes n'ont pas été commis uniquement par des médecins extrémistes» ou «sous la contrainte», selon les résultats de cette étude publiée dans la revue scientifique britannique «The Lancet», qui balaie «les idées fausses circulant depuis longtemps» pour minimiser la responsabilité de la profession.

En 1945, de 50 à 65% des médecins allemands non juifs avaient ainsi rejoint le parti nazi. Une proportion «bien plus élevée que dans toute autre profession universitaire», selon ce document de quelque 80 pages se basant sur des sources universitaires, décrit comme «le plus complet» réalisé à ce jour «sur les atrocités commises». Au total, les programmes eugénistes, d'euthanasie et les «expériences humaines brutales» mis en œuvre dans un cadre médical ont fait «au moins 230.000 morts», parmi les handicapés, les patients juifs et les déportés, dont 7.000 à 10.000 enfants. Environ 300.000 stérilisations forcées ont été pratiquées.

«Contrairement aux idées reçues», «la médecine dans l'Allemagne nazie n'était pas une pseudo-science» et la «recherche nazie» est parfois «devenue partie intégrante du canon de la connaissance médicale», note le rapport. Par exemple, «la compréhension actuelle des effets du tabac et de l'alcool sur le corps a été alimentée par des recherches menées à l'époque nazie».

Certains criminels ont acquis une renommée durable après-guerre sans jamais révéler le contexte de leurs recherches, comme le recteur de l'université de Vienne Eduard Pernkopf. Son atlas anatomique de référence, paru dans de nombreux pays et utilisé sans controverse jusque dans les années 1990, avait été réalisé à partir des cadavres de personnes assassinées. Une fondatrice de la pédopsychiatrie, Elisabeth Hecker, a aussi été célébrée durant des décennies, l'Allemagne lui attribuant l'Ordre du Mérite en 1979, alors qu'elle a envoyé de nombreux mineurs, placés sous son autorité, à la mort.

En 2020, les médecins, formés pour nous soigner et nous maintenir en bonne santé, ont relayé avec lâcheté (car beaucoup savaient !) les délires sanitaires et vaccinaient avec avidité pour trente pièces d’argent.

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 13:42

Nos élus de la République sortent tout droit des écoles privées.

Gabriel Attal assume le fait d'avoir suivi sa scolarité à l'École alsacienne, comme Agnès Buzyn, Stanislas Guerini et Léa Salamé ou encore Laurent Gaudé, écrivain dont les textes ont été choisis par le ministère pour le sujet du brevet 2013, du bac de français 2015 puis à nouveau du brevet 2018. Les univers de la politique, des médias et de la culture s'entremêlent dans cet entre-soi fructueux.

Bruno Le Maire a étudié à Saint-Louis-de-Gonzague, où sont passés aussi Luc Châtel et Prisca Thevenot, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service universel. Emmanuel Macron et François Ruffin étaient à La Providence d'Amiens, Gérald Darmanin, pourtant fils de concierge, était aux Francs-Bourgeois, un des établissements sélects de la capitale. «Sur ses 130 cousins-cousines» aurait-t-il déclaré, ils ne sont «que deux à avoir le bac…». Il semble dire ainsi que sa mère a fait le bon choix en le sortant de l'école publique…

Valérie Pécresse a fréquenté Sainte-Marie-de-Neuilly, comme Olivia Grégoire, ancienne porte-parole du gouvernement et actuel ministre délégué chargé du Commerce. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, était à Saint-Adjutor, dans l'Eure, Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, à Saint-Jean-Hulst à Versailles, et Nicolas Sarkozy au cours Saint-Louis-de-Monceau. Jean-François Coppé sort de l'École active bilingue Jeannine-Manuel, quand Jean-Michel Blanquer vient de Stanislas, comme François Barouin, alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique a été formé à Sainte-Agnès-d'Angers. Laurence Boone, secrétaire d'État chargée de l'Europe, a passé ses années d'école sur les bancs de Notre-Dame-de-Sion et de La Bruyère-Sainte-Isabelle, et Éric Dupond-Moretti, fils d'un maçon et d'une femme de ménage, a été scolarisé au lycée Notre-Dame de Valenciennes.

 

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