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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 11:25

Mai 68 me surprit à Tours, ville universitaire. Souvenir éblouissant d’interminables discussions politiques, avec des maoïstes staliniennes, des trotskistes approximatives et des n’importe quoi d’un bon niveau.
Nommé à Châteauroux et toujours affilié à l’Ecole Emancipée, je fus, comme les autres « camarades », chargé de distribuer le tract du docteur Carpentier, illustré par Wolinski. Il s’intitulait sobrement « Apprenons à faire l’amour » et comportait un descriptif des principales zones érogènes. Je me souviens du graphique montrant la marche inéluctable vers l’orgasme quand on avait suivi les cours : il s’agissait de tenir la notice d’emploi de la main droite et de pratiquer le « tâtonnement expérimental » de la main gauche.
En dehors de ces curiosités, ponctuées de nombreux « Jouissez sans entraves », mai 68 n’est pas responsable de la dégradation ahurissante de l’enseignement en France aujourd’hui. C’était même exactement le contraire. Les slogans de mai 68 partaient en guerre contre l’intrusion de la marchandise à l’intérieur de l’école.
C’est après que la catastrophe eut lieu. Bien après ! car, dans les années 70, c’est la contestation mais pas le désordre. Les élèves sont conscients, intéressés. On n’entre plus en rangs, on fume parfois en classe. C’est joyeux et décontracté. Vient alors le 10 mai 81 et le projet de Savary (Alain), ministre honnête, deux mots qui vont devenir incompatibles.
Savary est viré au bout d’un an.
Hélas les élèves, les parents, les profs, sont subjugués par Jack Lang et Johnny Hallyday, la culture française atteint des sommets. Les élèves commencent à ne plus savoir lire : c’est bon signe, signe que le niveau monte !
Les « marques » deviennent alors indispensables, on évalue le prix des « rentrées ». Car on appelle encore « rentrées » les mouvements de foule qui consistent à parquer les jeunes dans les établissements scolaires. 1985 : le niveau a encore monté ! l’intelligence va-t-elle noyer les Français ?
Inquiétude, ça monte encore en 1990 ! Avec l’informatique les textos, les SMS, les « djeunes » apprennent enfin la météo touristique avec la formule suivante : « fébo, fépabo ? » Le goût pour l’orthographe devient carrément hystérique. Enfin, en 2006, 83 % des candidats obtiennent le Bac. Doit-on noyer les 17% qui restent ?
Une nouvelle filière se développe : la prison, où le commerce de la drogue se fait en toute quiétude. L’opium devient la religion du peuple. Karl Marx est dépassé !
Tout va bien. Les lycéens sont enfin entièrement sponsorisés. Je me retourne vers les années 60 et j’observe l’incroyable décadence de la culture française : la France est enfin une colonie des USA !
Mais les jeunes, eux, sont avant tout les victimes de cette situation, où on leur a menti effrontément sur leur niveau réel, sur la nécessité de l’effort, qui est en même temps un plaisir qui ouvre la voie à tous les autres.
Pour ma part j’aurai occupé dans l’Education Nationale tous les emplois de second ordre : des classes réputées mauvaises aux enseignements en détention. Je ne souffre pas exagérément d’avoir échappé aux « honneurs ». Mais je suis triste de voir l’état lamentable de l’Education Nationale, la veulerie de nos dirigeants, la soumission absolue au règne de la marchandise qui a fait de l’école, en France, une sorte de rouage de la grande distribution.
Je suis sorti de l’Education Nationale, définitivement, en 2005, mais je n’ai pas dit mon dernier mot !


Rolland HENAULT (dans "Articles" Volume 2)

(Editions de l'Impossible - 2019)

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 11:03

La « joyeuse » Madame Buzyn veut interdire l’alcool dans les loges VIP des stades (j’ignorais d’ailleurs qu’on avait le droit d’y picoler).

Après 68, tout était permis : on découvrait le topless sur les plages, on avait le droit de fumer sa clope même pendant les cours, les ballons de rouge et les demis étaient consommations courantes dans les bistros, les ébats amoureux faisaient florès…Il était interdit d’interdire, même un Desproges.

A présent, c’est le burkini sur les plages, les amendes quand on émiette son mégot dans la rue, le coca light sans sucre et le cocktail sans alcool.

Que s’est-il donc passé en à peine un demi-siècle pour en arriver là ?

Aujourd’hui, règne une sorte d’hygiénisme, teinté d’écologisme primaire fondé sur l’interdit : interdit de picoler, interdit de fumer, interdit de conduire trop vite, interdit de manger trop de viande, interdit de consommer trop de sucre et, sous peu, interdit de b… avec la légalisation de la PMA et sa suite « naturelle », la GPA.
Et en même temps, la consommation d’alcool, de cannabis, de stupéfiants en tous genres explose chez les jeunes, de même que celle d’anxiolytiques et d’antidépresseurs chez les plus âgés.
Et en même temps, on maintient « le bon peuple » dans l’angoisse permanente des drames écologiques liés au soi-disant changement climatique.

Aujourd’hui, il faut être triste et angoissé en mangeant du tofu soit-disant bio pour être normal.

Tout doit être fait avec modération afin que l’on puisse mourir « en parfaite santé ».
C’est, au passage, oublier que bon nombre de grands personnages n’étaient pas vraiment "raisonnables".

Et qu’on pouvait s’exprimer publiquement comme Winston Churchill, en racontant : "Quand j’étais plus jeune, j’avais comme règle de ne jamais boire d’alcool fort avant le déjeuner. Maintenant, ma règle est de ne jamais le faire avant le petit-déjeuner."

Madame Buzyn ferait mieux de s’occuper du scandale des urgences.
Mais il est vrai qu’il est plus facile d’interdire que de régler les problèmes.
Je propose à Madame Buzyn d’interdire l’accès aux urgences, à Madame Pénicaud d’interdire le chômage, à Madame Schiappa d’interdire de concevoir des individus de sexe masculin.
Quitte à sombrer dans l’absurde autant aller jusqu’au bout.

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 10:51

A peine déployés, les radars tourelles, censés être plus robustes, subissent, eux aussi, une série d’attaques.

Perchés à quatre mètres de hauteur, au sommet d’un pylône, ils étaient censés être l’arme fatale pour lutter contre les automobilistes. Mais l’installation des radars tourelles ne se passe du tout comme prévu. En Savoie, six exemplaires devaient être installés mais l’un d’eux a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août. Et deux autres ont été détériorés avant même d’avoir été complètement mis en place. Partout en France, les actes de vandalisme se multiplient.

Masse, essence, peinture… tout est bon pour neutraliser ces « serial flasheurs », capables de détecter plusieurs véhicules en infraction en même temps dans les deux sens de circulation. Dans l’Aude, huit radars tourelles sur quatorze ont été dégradés ou incendiés. Dans l’Eure, les antiradars s’en sont pris à l’appareil installé sur la départementale 840 censé remplacer un vieux radar automatique… lui-même incendié il y a un an.

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 10:43

On a déjà parlé des 7.396 chantiers qui « enjolivent » la capitale, pour la tristesse des touristes et la rage des automobilistes. C’est qu’il existe probablement, à la mairie de Paris, un SCREMA (Service de conception et de réalisation d’emmerdements maximum des automobilistes). Et ces gens-là ne se reposent jamais ! Outre les travaux-fantômes, avec les potelets, les emplacements de livraison, de transports de fonds, de handicapés… on croyait en avoir fait le tour.
C’était sans compter sur l’inventivité du SCREMA (ils se relayent 24h/24, sinon ce ne serait pas possible !) avec la mise en place des "parklets"… Ce concept baptisé d’un mot-valise propre à hérisser les Québécois, nous vient, bien sûr, de Californie, matrice d’à peu près tous les délires du « modernisme ».

Il s’agit d’aménagements, évidemment disposés en lieu et place de deux ou trois stationnements, sinon ce ne serait pas drôle, consistant en de petites terrasses parquetées de bois (probablement imputrescible et prélevé dans ces forêts exotiques dont les écolos déplorent si souvent le massacre).

Sur cette base, chaque parklet vise à incarner l’esprit du quartier dans lequel il est installé. Devant la Bourse, tables et bancs pour que les salariés puissent se détendre en contemplant ces ballots d’automobilistes fulminant au volant. « Dans le IVe, il est végétalisé et fait honneur à la nature en ville. Le parklet du XVe est destiné à la réparation de vélos alors que celui du XVIIIe s’intéresse plus à la culture en proposant des petits concerts et des réunions de quartier », déclare Julien Brouillard, membre de l’association Dédale, qui mène ce projet baptisé Urban Folies (l’aveu !), bien évidemment financé par le budget participatif de la ville de Paris.

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 10:35

Ce salarié de vos impôts a été photographié au premier rang du public lors d’une corrida à Bayonne.
Qu’est-ce qu’il fait dans la vie ? Ministre en charge du bien-être animal.
Décidément, la conception du « bien-être » dans le gouvernement Macron est originale !

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 10:26
Régulièrement, le gouvernement des Etats-Unis publie une liste des pays à éviter pour les citoyens américains qui désirent voyager.
Il apparaît pourtant que l’endroit au monde le plus dangereux pour eux reste leur propre pays. En quelques heures, vingt personnes sont mortes au Texas et neuf autres dans l’Ohio, victimes des 250e et 251e fusillades de masse depuis le début de l’année. On compte environ 10.000 morts par an et par armes à feu dans ce doux pays. Même l’Afghanistan est plus sûr !

 

Vu sur https://florealanar.wordpress.com/2019/08/04/quiet-days-in-kaboul/

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 10:22

Parce que l’avocat britannique de Julian Assange, John Jones, est mort prétendument par suicide en avril 2016,

Parce que son confrère aux Etats-Unis est mort le mois d’après,

Parce que les Etats-Unis tentent d’intimider les témoins Chelsea Manning et Jacob Appelbaum,

Parce qu’on est, hélas, sans nouvelles de Sarah Harrison, qui avait aidé autant Assange qu’Edward Snowden,

Parce que, dans ce qui reste de l’entourage actuel d’Assange, Joseph Farrell, présenté comme l’ambassadeur de Wikileaks, siège au conseil du Centre for Investigative Journalism, lequel est financé par l’Open Society de George Soros,

Parce qu’une avocate d’Assange, Renata Ávila, est directrice exécutive depuis 2018 de la Fundación Ciudadanía Inteligente financée par l’Open Society (Soros) et même la National Endowment for Democracy, fondée sous Ronald Reagan,

Parce que la Bertha Foundation, l’officine de l’avocate d’Assange Jennifer Robinson, se retrouve fréquemment dans le même type de campagnes de soutien que l’Open Society de Soros,

Parce que George Soros a ouvertement reconnu avoir soutenu la révolution orange en Ukraine, laquelle converge avec un plan clairement affiché par les tenants de l’impérialisme étasunien de fragmentation de l’espace ex-soviétique, Zbigniew Brzezinski ayant même dévoilé ce plan,

Parce que Wikileaks a relevé les connivences entre Soros et l’équipe de campagne de Clinton en 2016,

Parce que les dirigeants étasunien, Hilary Clinton comprise, ne cachent ni la haine qu’ils éprouvent envers Julian Assange ni leur volonté de le faire taire à jamais,

Parce que des responsables comme George W. Bush et Dick Cheney ont reconnu et justifié l’existence de centres de détention secrets de la CIA et la pratique de la torture,

Parce qu’il existe des centres comme Guantánamo qui, de par leur caractère extraterritorial, permettent d’échapper à tout contrôle de la justice,

Parce que le rapporteur de l’ONU sur la torture, Nils Melzer, a dit que Julian Assange souffrait de torture psychologique, que son état était préoccupant et qu’il pouvait mourir en prison,

Parce que nous ne pouvons pas nous contenter d’un témoignage d’un simple journaliste, fût-il aussi bien intentionné et préoccupé de la santé de Julian Assange que John Pilger, pour attester qu’Assange est toujours à Belmarsh et qu’il n’est pas en danger de mort,

Parce qu’en dehors de ce communiqué, nous n’avons pas d’autres nouvelles d’Assange depuis plusieurs semaines,

Pour toutes ces raisons, et sans faire de procès d’intention à quiconque ni contester à chacun le droit d’avoir telle ou telle opinion politique, ni à la défense et aux soutiens de Julian Assange de s’organiser comme ils l’entendent, nous ne pouvons néanmoins pas faire reposer notre entière confiance sur tel ou tel individu constituant l’entourage de Julian Assange – ou plutôt de ce qu’il en reste actuellement – pour prendre les mesures nécessaires afin de préserver sa vie et sa santé.

Nous exigeons qu’un médecin mandaté par l’ONU puisse entrer dans la prison de Belmarsh afin de contrôler l’état de santé de Julian Assange et nous assurer qu’il y est toujours détenu à l’heure actuelle. Nous demandons que l’entretien et la visite soient filmés et qu’un rapport médical, très précis, soit produit.

Julian Assange doit également être libéré immédiatement afin d’être pris en charge dans une structure médicale bienveillante qui le sauve. Il est invraisemblable que le dictateur Pinochet ait été libéré pour raisons de santé alors que Julian Assange est toujours aux mains d’Etats qui se sont érigés en gendarmes du monde et dont il a largement démasqué les crimes.

Aymeric MONVILLE

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 10:17

Les troupes américaines engagées ont reconnu avoir commis 208 viols et une trentaine de meurtres rien que dans le département de la Manche.

Pour le seul mois de juin 1944, en Normandie, 175 soldats américains seront accusés de viol !

Entre le 14 juin 1944 et le 19 juin 1945, l’armée américaine jugera officiellement 68 cas de viol…

Compte tenu de l’importance du problème qui concerna hélas des milliers de femmes, on peut s’étonner du nombre ridiculement faible de procès instruits, de condamnations prononcées… et surtout effectivement appliquées…

De plus, selon le commandement américain, à l’automne 1944, près de 10 000 GI déserteurs se trouvaient sur le territoire.

Il faudra attendre l’enquête du canadien J. Robert Lilly et son remarquable ouvrage « La face cachée des GI’s » sur les exactions de l’armée américaine d’occupation à l’encontre des populations civiles, et des femmes en particulier, lors de la  « libération » de l’Europe pour saisir l’ampleur de sa sauvagerie…

Dix ans plus tard l’historienne américaine Mary Louise Roberts publiera ses recherches sur le comportement sexuel des GI’s dans un ouvrage traduit en français sous le titre : « Des GI et des femmes – Amours, viols et prostitution à la Libération »

Elle expose notamment comment le commandement militaire américain a « vendu » le Débarquement à ses GI comme « une aventure érotique et a sciemment exploité le mythe de la femme française experte en matière sexuelle et disponible ». (sic !)

Entre 1942 et 1945, on estime qu’environ 18 000 femmes et enfants furent victimes de viols commis par des soldats américains en Angleterre, puis en France et surtout en Allemagne…

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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 09:13

Une capitale loin de la mer, c'est une sale cuve d'asphyxie, un
Père-Lachaise en convulsions. C'est pas de l’Urbanisme qu'il
nous faut !... C'est plus d'Urbanisme du tout ! La banlieue faut pas
l'arranger, faut la crever, la dissoudre. C'est le bourrelet d'infec-
tion, la banlieue, qu'entretient, préserve toute la pourriture de la
ville. Tout le monde, toute la ville à la mer !... sur les artères de
la campagne, pour se refaire du sang généreux. Eparpiller dans la
nature, au vent, aux embruns, toutes les hontes, les fientes de la
ville. Débrider toutes ces crevasses, ces rues, toutes ces pustules,
ces glandes suintantes de tous les pus, les immeubles, guérir l'hu-
manité de son vice infect : la ville...
   Quant à nos grandes industries, ces immenses empoisonneuses,
toujours en train de gémir après la Seine et les transports, on
pourrait bien les contenter, les combler dans leurs désirs... les ré-
partir immédiatement, sur tous les trajets d'auto-strades, sur tout
l'immense parcours rural. C'est pas la place qui leur manquerait,
par catégories. Elles auraient des mille kilomètres de grands
espaces et de verdure pour dégager leurs infections... ça dissout
bien les poisons, des mille kilomètres d'atmosphère, le vert ça
prend bien les carbones... Extirper les masses asphyxiques de leurs
réduits, de leur asphalte, les damnés de la gueule vinasseuse,
les arracher du bistrot, les remettre un peu dans les prairies avec
leurs écoles et leurs vaches, pour qu'ils réfléchissent un peu mieux,
voir s'ils seraient un peu moins cons, les femmes un peu moins
hystériques, une fois moins empoisonnés...

L. F. Céline (1937)

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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 08:57

En ce jour de 2016, Ségolène Royal avait chaussé ses grandes pompes pour inaugurer la plus vaste route solaire du monde. 2.800 m² d’asphalte recouverts de panneaux photovoltaïques. Un kilomètre de captation d’énergie amplement renouvelable. Après l’éclatante réussite de ce bout d’essai réalisé dans l’Orne – département bien connu pour son ensoleillement exceptionnel -, ce seraient alors 1.000 kilomètres de départementales qui allaient subir le même sort. De l’électricité gratuite ou presque. L’installation du kilomètre testé avait tout de même coûté la bagatelle de 5 millions d’euros ponctionnés sur le financement public.

Trois ans plus tard, le fiasco a dépassé toutes les espérances des plus hostiles opposants de Ségolène Royal. Un concentré de ratages que seul son ex-compagnon peut prétendre concurrencer. D’abord, les panneaux se décollent. Puis les joints partent en lambeaux. Et, enfin, la résine censée protéger les cellules photovoltaïques s’écaille de toutes parts. Selon l’observation de la population locale, les experts en charge du projet n’avaient pas intégré que des véhicules de toutes natures allaient rouler sur leurs jolis panneaux. Contre toute attente, l’autochtone ne partait pas faire les foins en Vélib’, ne se rendait pas non plus au supermarché en trottinette… « Diable ! Dans quelle contrée archaïque sommes-nous tombés ? »

Au délabrement de l’ensemble sont venues s’ajouter les nuisances sonores. Clac clac clac… Le bruit des pneus sur le damier solaire contraignit les autorités à limiter la vitesse à 70 km/h. Puis des orages firent disjoncter la route. Les ingénieurs découvraient avec effarement qu’il pleuvait parfois en Normandie.

Nanti de sa calculette à piles recyclables, le directeur général des services du Conseil départemental de l’Orne dresse le bilan de l’opération : « Les recettes de vente de l’électricité produite par la route devaient nous rapporter 10.500 euros par an. En 2017, nous avons perçu 4.550 euros. En 2018, 3.100 euros, et, pour le premier trimestre 2019, nous en sommes à 1.450 euros. » Une lueur d’espoir dans cette déconfiture financière : 2020 pourrait voir la lampe de chevet de Ségolène Royal s’allumer grâce aux morceaux de route solaire encore en fonctionnement.

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