Blog de la chanteuse Elizabeth
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Il aura fallu 48 heures, pas davantage, pour qu’une bonne partie des migrants évacués du campement de La Chapelle soient de nouveau dans la rue. Raphaël Krafft, allé à leur recherche pour France Info, n’a pas eu de mal à les retrouver : la plupart, parce qu’ils ne connaissent que cela, sont retournés dans le même quartier, près de cette portion de métro aérien qui leur servait de toit.
C’était prévisible, fatal, même, puisque rien n’a été pensé, sinon la « com’ » à laquelle ce gouvernement et ses prédécesseurs nous ont depuis longtemps habitués. Pour chasser les parasites qui leur couraient sous la peau, on a passé le Kärcher sur les occupants du campement. On a bombé le torse, compté les autobus, promis des papiers et des nuitées, et puis sitôt le travail accompli par les éboueurs et leurs bonbonnes de désinfectant sous l’œil des caméras, on s’est dépêché d’oublier pour passer à autre chose.
« Nous avons fait des propositions à toutes les personnes présentes sur le campement », a assuré mardi le préfet de police de Paris, Bernard Boucault. Avant de se pencher sur les propositions en question, il est bon de signaler que tous les occupants de ce camp n’étaient pas présents au moment de l’opération dont ils ignoraient à quelle heure elle aurait lieu. Ainsi, « une cinquantaine de migrants ne se trouvaient pas sur place au moment où les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du camp, et malgré leur inscription préalable sur les listes des personnes à reloger, on leur a interdit de récupérer leurs affaires et de monter dans les bus », rapporte Raphaël Krafft. Comme ce Tchadien qui explique : « Je leur ai dit que je voulais récupérer mes vêtements et mes papiers, mais ils m’ont dit que c’était trop tard. Ils m’ont dit de partir. » Pour où ?
Alors, quelles sont donc ces fameuses « solutions de relogement » qu’on prétend leur avoir fournies ? Une quarantaine de personnes sur 360 (familles avec enfants, femmes enceintes) bénéficient d’un « hébergement hôtelier de longue durée », les autres ont droit à quelques nuits dans des centres d’hébergement d’urgence. Une centaine ont atterri mercredi soir dans la salle Saint-Bruno, en face de l’église Saint-Bernard, de triste mémoire. C’est l’association Entraides citoyennes qui a « négocié dans l’urgence le gîte avec les responsables de la salle et a fourni le couvert ». Au moins ceux-là ont-ils mangé. Une soixantaine sont partis dans le centre d’accueil de jour de l’Armée du salut de Jaurès, à Paris, d’autres à Nanterre. Un Soudanais, accueilli dans un hôtel de banlieue, rapporte (en anglais) : « Quand nous sommes arrivés sur place, ils ont noté notre nom, ils nous ont dit que nous pouvions nous installer pour cinq nuits, mais personne ne nous a conseillés. On leur a demandé ce qui allait se passer après, il n’y avait pas de responsable pour nous répondre. On ne nous a pas donné à manger. » Il n’est pas retourné à l’hôtel, dont il ne connaît ni le nom ni l’adresse ni le moyen de s’y rendre. Alors il est revenu à La Chapelle.
Car c’est un fait, « ces migrants n’ont qu’un point de repère dans la capitale, et ce point de repère, c’est le boulevard de la Chapelle, là où ils ont appris à survivre en groupe », dit le journaliste.
Pascal Julien, conseiller EELV de Paris à la mairie du XVIIIe arrondissement, dit ce que tout le monde sait : « Les gens qui sont dans des hébergements vont progressivement les quitter parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer, et ils vont aller à nouveau vers Paris, ils vont à nouveau errer, puis se regrouper, et puis aller rejoindre d’autres regroupements comme celui d’Austerlitz, d’autres regroupements surgiront ailleurs, et on n’aura rien résolu. »
Seule mesure politique d’envergure : le préfet a annoncé la prochaine évacuation du camp d’Austerlitz. Ce qui jettera quelques centaines d’individus de plus sur les trottoirs de Paris. Mais qu’importe : pendant que les Français, démoralisés, supportent le cœur serré la misère qui envahit les rues et frappe à leur porte, monsieur et madame Royal se gobergent avec le roi d’Espagne.
Mais, chut ! Il paraît qu’on kärcherise les migrants pour « leur rendre leur dignité ». C’est comme on vous le dit.
Jusqu'ici, nous avions décidé de ne pas diffuser le document ci-dessous, que nous jugions trop compromettant pour Marisol Touraine, actuelle Ministre de la Santé.
Dans cette lettre, elle s'engageait par écrit à mettre des vaccins sans aluminium à disposition des familles, en cas de victoire électorale, ce qu'elle refuse aujourd'hui de faire.
Voici donc ce qu'elle écrivait pendant sa campagne (voir ci-dessous le scan de la lettre originale signée de sa main) :
"De nombreuses études ont ainsi alerté sur le possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d'aluminium (...). Il faut donner les meilleures assurances de sécurité pour effectuer les vaccinations obligatoires dans l'intérêt de la santé de notre population. La nature des adjuvants utilisés dans leur fabrication doit faire l'objet d'une attention particulière et doit être communiquée aux familles afin qu'elles soient pleinement informées. Elles doivent également avoir le choix de faire procéder aux vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d'aluminium, d'autant plus que cela était le cas jusqu'en 2008." (c'est nous qui soulignons)
Cela partait donc d'une bonne intention. Mais une fois gagnées les élections, Marisol Touraine a manifestement « oublié » sa promesse.
Bien sûr, nous ne pouvions pas le lui reprocher.
En effet, cette lettre date de 2012. Marisol Touraine n'était encore que simple députée. Elle faisait la campagne électorale du candidat François Hollande. Et comme dit le célèbre dicton : « les promesses des politiques n'engagent que ceux qui les croient ».
Toutefois, autant nous sommes obligés d'admettre le cynisme d'une personne qui cherche à gagner des élections, autant il ne nous paraît pas acceptable que, devenue Ministre de la Santé, Marisol Touraine attaque le Pr Henri Joyeux dans des termes d'une rare violence, l'accusant de manquer à ses obligations de médecin, d'être « rétrograde » et dangereux, alors qu'elle a elle-même écrit il y a si peu de temps que, oui, les vaccins à l'aluminium posent problème.
Rappelons que :
• le vaccin DT-Polio est obligatoire mais il n'est plus disponible en France depuis 2008 ; est-ce normal ?
• les bébés sont vaccinés avec l'Infanrix hexa, qui vaccine en plus contre 3 autres maladies non-obligatoires, parmi lesquelles l'hépatite B ; très controversée
• l'Infanrix Hexa contient de l'aluminium, ce qui n'était pas le cas du vaccin DT-Polio Meirieux ; est-ce raisonnable ?
• l'Infanrix Hexa coûte 39,10 euros, contre 6,10 euros pour le DT-Polio sans aluminium, soit près de 7 fois plus cher ; n'y a-t-il pas là comme un abus, sachant que le vaccin est obligatoire et donc l'achat, lui aussi, obligatoire ?
• jusqu'au lancement de notre campagne, les laboratoires pharmaceutiques annonçaient que la pénurie était durable, peut-être même définitive !!
Dans ces conditions, comment une ministre qui s'est elle même engagée par écrit à rendre disponibles les vaccins sans aluminium peut-elle attaquer avec tant de violence une initiative qui demande précisément cela ??
Comment peut-elle déclarer sur TF1 que « la vaccination, ça ne se discute pas », alors qu'elle en connaît parfaitement les limites et les dangers dans les conditions actuelles ?
Et enfin, puisque seul le DT-Polio est obligatoire, pourquoi tient-elle absolument à ce que les enfants continuent à tous se faire vacciner à l'Infanrix Hexa, sans laisser le choix aux parents ???
Sommes-nous en dictature ?
Aidez-nous à faire cesser ce scandale. Continuez à faire signer autour de vous notre pétition pour le retour du vaccin DT-Polio sans aluminium !
Vous pouvez constater que nous approchons déjà des 600 000 signatures. Le million est à portée de la main. Mais cela ne peut se produire que grâce à votre mobilisation personnelle, en transférant le lien d'appel à pétition à tout votre entourage, une deuxième ou même une troisième fois si vous l'avez déjà fait.
Nous avons déjà largement gagné la bataille. En effet, la plupart des parents sont désormais au courant que, s'ils n'y prennent garde, leur enfant sera vacciné avec de nombreux produits non-obligatoires et peut-être nocifs, dans le vaccin hexavalent.
Toutefois, notre objectif réel est le retour, dans les plus brefs délais, du classique vaccin DT-Polio sans aluminium dans les pharmacies. Et cela, ce n'est pas encore acquis, d'autant plus que la ministre continue jusqu'à présent à cautionner les laboratoires.
Mais elle a déjà du se défendre deux fois à la télévision. Si nous augmentons la pression, elle n'aura pas d'autre choix que de nous entendre.
Tout dépend de ce que vous allez faire maintenant.
S'il vous plait, faites circuler la pétition le plus largement possible. Cliquez ici pour accéder à la page de signature de la pétition.
Un grand merci,
Augustin de Livois
PS : Notre prochaine conférence, "la médecine naturelle au Pérou" a lieu le 26 juin 2015 à l'Université de Liège (19h00). C'est un événement exceptionnel avec le Dr José Avendano, médecin chirugien à l'hôpital de Cuzco (Pérou), spécialiste de la médecine du chou. Il ne sera présent en Europe qu'à cette date là, aussi n'hésitez pas à vous inscrire ici.
Bientôt, les journalistes et leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret. A moins que nous ne réagissions pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen.
Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur européen prépare une nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme, le "secret des affaires", dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en Europe.
Avec la directive qui sera bientôt discutée au Parlement, toute entreprise pourra arbitrairement décider si une information ayant pour elle une valeur économique pourra ou non être divulguée. Autrement dit, avec la directive "Secret des Affaires", vous n’auriez jamais entendu parler du scandale financier de Luxleaks, des pesticides de Monsanto, du scandale du vaccin Gardasil... Et j’en passe.
Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays. Les reportages de "Cash Investigation", mais aussi d’autres émissions d’enquête, ne pourraient certainement plus être diffusés.
Avec ce texte, un juge saisi par l’entreprise sera appelé à devenir le rédacteur en chef de la Nation qui décide de l’intérêt ou non d’une information. Au prétexte de protéger les intérêts économiques des entreprises, c’est une véritable légitimation de l’opacité qui s’organise.
Si une source ou un journaliste "viole" ce "secret des affaires", des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les "dommages-intérêts correspond(ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi". On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays.
Face à une telle menace financière et judiciaire, qui acceptera de prendre de tels risques ? Quel employé - comme Antoine Deltour à l’origine des révélations sur le scandale Luxleaks - osera dénoncer les malversations d’une entreprise? Les sources seront les premières victimes d’un tel système, mais pas un mot ne figure dans le texte pour assurer leur protection.
Les défenseurs du texte nous affirment vouloir défendre les intérêts économiques des entreprises européennes, principalement des "PME". Étonnamment, parmi celles qui ont été en contact très tôt avec la Commission, on ne relève pas beaucoup de petites PME, mais plutôt des multinationales rodées au lobbying : Air Liquide, Alstom, DuPont, General Electric, Intel, Michelin, Nestlé et Safran, entre autres.
Ces entreprises vont utiliser ce nouveau moyen offert sur un plateau pour faire pression et nous empêcher de sortir des affaires …
Vu l’actualité Luxleaks, nous ne tolérons pas que nos élus se prononcent sur un texte aussi grave pour la liberté d'expression sans la moindre concertation avec les représentants de la presse, les lanceurs d'alertes et les ONG. Seuls les lobbies industriels ont été consultés.
Nous, journalistes, refusons de nous contenter de recopier des communiqués de presse pour que vous, citoyens, restiez informés. Et comme disait George Orwell : "Le journalisme consiste à publier ce que d’autres ne voudraient pas voir publié : tout le reste n’est que relations publiques".
C’est pourquoi je demande, avec l’ensemble des signataires ci-dessous, la suppression de cette directive liberticide.
Le 16 juin prochain, une commission de députés européens, la commission JURI, se réunira pour valider ou non ce texte. C'est le moment de nous mobiliser pour dire non à la censure en Europe.
Signez la pétition et partagez la vidéo.
Savez-vous qu’en France, chaque année, environ 12 millions de porcelets sont castrés à vif sans aucune forme d’anesthésie ! Suite à cette intervention chirurgicale douloureuse, les porcelets adoptent une posture prostrée et souffrent de spasmes et de tremblements.
Cette mutilation est pratiquée afin de limiter l’incidence de « l’odeur de verrat », une odeur caractéristique du porc mâle adulte non castré, dégagée lors de l’étape de cuisson de la viande et susceptible de rebuter certains consommateurs. Tous les porcelets mâles sont castrés alors que seuls 5 % des animaux sont susceptibles d’être porteurs de cette odeur !
Pourtant, des alternatives à la castration à vif des porcelets existent !
Certains éleveurs français ont d’ores et déjà cessé de castrer leurs porcelets en adaptant le mode d’élevage et l’alimentation de leurs animaux. Un test de détection à l’abattoir décèle les animaux porteurs d’une odeur désagréable et redirige leurs carcasses vers des productions adaptées.
D’autres éleveurs emploient l’immunocastration, un procédé vétérinaire permettant de stopper la puberté des porcs mâles et ainsi d’éliminer à 100 % l’odeur de verrat, sans intervention douloureuse pour les animaux !
Ces engagements sont encore aujourd’hui trop peu nombreux et certains acteurs de la filière française font la sourde oreille. Or le temps est compté !
En effet, une déclaration europeénne sur les alternatives à la castration chirurgicale des porcs prévoit l’engagement de différentes parties prenantes en vue de l’arrêt définitif de la castration des porcs à partir du 1er janvier 2018.
Mais nous ne devons pas attendre 2018 les bras croisés !
Pour faire évoluer les pratiques en élevage et donner l’accès aux consommateurs de produits plus respectueux du bien-être animal, nous avons besoin de votre soutien.
PMAF. Signer la pétition : http://petition.pmaf.org/remerciement/castration
Les news Mai 2015
Interview de Michel Trihoreau :
http://chansonrebelle.com/dossiers/interview-de-michel-trihoreau.html
5ème édition de Festiv’ en Marche :
http://chansonrebelle.com/dossiers/festiv-en-marche.html
Association «Un sourire en plus» :
http://chansonrebelle.com/copinages/l-association-un-sourire-en-plus.html
Un petit coup de blues, Joan Baez «Farewell Angelina»
http://chansonrebelle.com/dossiers/joan-baez-farewell-angelina.html
La chanson de Pete Seeger «"If I Had a Hammer» massacrée par Claude François en «Si j'avais un marteau» :
http://chansonrebelle.com/coups-de-gueule/pete-seghers-if-i-had-a-hammer.html
«Mon Brassens à vous» par Gérard-André :
http://chansonrebelle.com/spectacles-festivals/-mon-brassens-a-vous-le-24-mai-a-auxerre.html
Philippe Guillard, 220ème chanteur présenté :
http://chansonrebelle.com/les-chanteurs/guillard-philippe.html
Agie, 221ème chanteur présenté :
http://chansonrebelle.com/les-chanteurs/agie.html
Hommage aux fusillés du réseau Manouchian :
http://chansonrebelle.com/dossiers/hommage-aux-fusilles-du-reseau-manouchian.html
Michel Thrioreau «La chanson de circonstance» :
http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/michel-trihoreau-la-chanson-de-circonstance.html
Bernard Ascal «Sorties de pistes» :
http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/bernard-ascal-sorties-de-pistes.html
L’Eurovision sonne le glas de notre inculture française :
http://chansonrebelle.com/coups-de-gueule/l-eurovision-on-n-a-que-ce-que-l-on-merite.html
Souscription pour le livre de Jean Dufour : Les Frères Jacques "Un nouveau regard" :
Agie & Gilles Poulou posent pour la postérité :
http://chansonrebelle.com/copinages/des-copains-reunis-en-suisse.html
Gérard GORSSE